Coaching

Comment garder la pêche quand on travaille seul ?

Pourquoi peut-il être si difficile pour quelqu’un de changer de direction, et de prendre le contrôle de sa vie ?

Être indépendant, libre, et sans chef…

Une situation de vie dont beaucoup d’entre nous rêvent, ou le vivent déjà dans leur quotidien. Car, et c’est une réalité, le travail en solo séduit de plus en plus d’anciens salariés.

Si le fait d’être ou de devenir auto-entrepreneur, en travaillant à domicile ou en créant une start-up, peut avoir son lot de rêves, il peut également apporter son lot de cauchemars… 

L’un, et non des moindres, étant l’isolement, qui pèse sur le moral et provoquer de sérieux coups de blues.

Il est vrai que le changement est rude. Du jour au lendemain, vous vous retrouvez sans collègues à proximité, et les rencontres fortuites et discussions informelles se font — selon vos activités — de plus en plus rares.

Rapidement on se retrouve face à soi-même

Enfermé dans ces quatre murs, et ainsi confrontée à une certaine solitude. Ce qui signifie également que, lorsque l’on traverse des moments difficiles, il n’y a personne à qui parler, si ce n’est à soi-même.

Certes, me direz-vous, il est possible d’en parler à la famille ou aux proches — dont vous obtiendrez peut-être un certain soutien, ce qui est important — cela remplacera cependant que difficilement vos ex-collègues de travail qui étaient dans le même bateau que vous.

Tout cela pour vous dire : qu’il vaut mieux être pleinement conscient de la situation, avant de s’aventurer dans cette voie.

Notre humeur et notre énergie sont cycliques

Réalisez qu’il y a un flux et un reflux et que la motivation est quelque chose d’inconstant. À l’image d’une vague, elle vient et repart sans cesse. Mais également, que si elle peut partir au loin, elle ne le fait jamais de manière permanente, elle va finir par revenir, ce qui est une bonne nouvelle en soi.

Ce qui signifie, qu’il faut parfois s’accrocher, le temps que la motivation revient. Quoi que vous fassiez, continuez même si vous ne vous sentez que peu motivé à ce moment.

Pensez à votre objectif, comme s’il s’agissait d’un long voyage et que votre coup de pompe est juste un petit accroc sur votre route. Voyez les choses sur le long terme et, enjambez le reflux en surfant sur le flux, cela sera d’une grande aide pour y arriver.

C’est un peu comme lorsque l’on arrête de faire de l’exercice physique, il est ensuite difficile de redémarrer. Il peut même arriver que l’on se dise que c’est la fin, et qu’il n’est nullement question de reprendre.

Ce qui compte, dans ce moment-là, c’est de savoir rebondir et rapidement se retrouver.

Écrasez les pensées négatives et, remplacez-les par des positives

Restez attentif, le plus souvent possible, à vos pensées !

Il est important, cela d’autant plus lorsque l’on travaille seul, de reconnaître les monologues négatifs qui est très souvent la cause de la démotivation. En y prêtant attention durant quelques jours, il devient possible de les détecter assez facilement. Tentez ensuite d’y mettre fin, en les écrabouillant comme un vulgaire carton que vous voulez aplatir, et remplacez-les par des pensées plus positives.

Parfois les choses peuvent être plus compliquées

Surtout lorsqu’il s’agit de faire la différence entre un passage à vide et un burnout, un sujet délicat et souvent banalisé dans notre société actuelle.

La plupart du temps, il s’agit d’un épisode de tristesse passagère — qui dure quelques jours et disparaît — ou d’un coup de cafard qui exprime une difficulté, une contrariété, ou un mal de vivre. Dans ce cas de figure, nous trouverons certainement la force et l’énergie nécessaire pour repartir.

Par contre, s’il s’agit d’ennuis plus importants, il faudra demander du soutien d’une tierce personne.

Pour rappel : La dépression est un état qui dure

Il s’agit d’une maladie assez répandue. Selon certaines études, elle toucherait environ 10 % des hommes, et 20 % des femmes, qui peuvent en subir les conséquences une ou plusieurs fois au cours de leur vie.

Elle est très fréquente chez les jeunes adultes, puisque sept sur dix ont moins de 45 ans.

De nombreux articles traitent d’ailleurs du sujet, vous trouverez en faisant une recherche Google.

En résumé

Nous pouvons retenir qu’il est normal que chaque personne, qui travaille seule, passée parfois par des instants de solitude et de démotivation, où tout semble plus compliqué. En principe, il s’agit de quelques jours au maximum, avant que nous soyons à nouveau sur le haut de la vague.

Ce qui est essentiel, c’est de faire la différence entre un passage à vide, ou nous sommes en mesure de rebondir seuls, et une situation plus sérieuse qui dure (burnout) ou nous avons besoin d’un soutien externe.

Si vous avez quelques doutes sur votre situation

Il est possible de faire un test gratuit en ligne proposé par la Clinique La Metairie ICI.

Ou le test CBI (Copenhagen Burnout Inventory) ICI.

Ces tests vont justes vous donner une idée. En cas de doute, faites un pas de plus vers des personnes compétentes.

Votre test dit que vous allez plutôt bien…

Alors : bienvenu au club des travailleurs solitaires, qui ont juste besoin de quelques tuyaux pour se sentir moins seuls de temps à autre…

Note : Dans le prochain billet, je vais partager avec vous dix manières possibles pour rester motivé.

Faites le test, si ce n’est déjà fait

Cela ne vous coûte que quelques minutes, et peut vous donner de précieuses informations.

Vous pourrez ensuite mettre en œuvre les démarches nécessaires pour rester motivé le plus souvent possible…

Bougez, avancez et prenez soin de vous !

Ma conviction

Chacun de nous peut parfois se poser des questions, et remettre en cause ce qu’il fait. Ce qui compte, c’est ce que nous faisons des réponses ainsi obtenues.

Si cela nous mène uniquement au fond du gouffre, c’est évidemment peu utile, mais en même temps il est parfois difficile de l’éviter.

Pour ma part, je tente le plus souvent de prendre les choses positivement ce qui m’aide beaucoup. Malgré cela, il y a quelques cas où même le positivisme est insuffisant et où j’ai recours à d’autres démarches.

La plus grande aide, je la trouve dans la méditation Vipassana dont j’ai largement parlé dans un de mes billets précédents.

Finalement, ce qui compte, c’est que chacun de nous trouve une solution pour lui, et qu’il puisse ainsi vivre le mieux possible.

Le roi du rebond… réussi !

Si vous êtes entrepreneur, ou que pensez créer votre start-up, mieux vaut faire partie de ceux qui savent rebondir rapidement.

Vous êtes-vous déjà posé la question, comment certains font pour se sortir des pires des situations ?

Comment arrivent-ils à rebondir, après des épreuves et des échecs importants, pendant que d’autres restent terrés dans leur chagrin, et apitoiement, durant une bonne partie ou le restant de leur vie.

Je me réveille sans envies ni buts précis

Une sensation que vous avez certainement déjà vécue dans votre vie, ou que vous vivez peut-être en ce moment même.

C’est un peu comme, lorsque…

Qu’il fasse beau ou, encore pire, mauvais temps, rien ne semble ressembler à une lueur de bonheur ou d’espoir. Tout est noir, au mieux gris foncé, et les idées sont de la même couleur.

Oui, c’est un mauvais passage. Nous ne nous y sentons que peu à l’aise, mais pensons que c’est notre destin et qu’aucune solution valable est à l’horizon.

C’est à peu près ainsi que nous nous sentons lorsque nous sommes au fond du gouffre. Un état des plus désagréables et d’autant plus alarmant, lorsque nous sommes entrepreneurs ou dans la phase de lancer notre start-up.

Les déclencheurs sont multiples

Il peut s’agir de banalités — ce qui est souvent le cas — comme de choses plus sérieuses. Une déception d’avoir passé à côté de quelque chose, d’avoir subi un mauvais traitement, ou encore la disparition d’un être cher à notre cœur.

Quelle que soit la raison, nous sommes blessés, déçus, tristes, voir en rage.

Cela empêche de penser de manière constructive

Et signifie souvent que nous restons terrés au fond de notre gouffre inconfortable et sombre.

Pourtant — dans la plupart des cas — il faut très peu de choses pour voir que le gouffre est peu profond. Il suffit juste de se lever pour constater que le soleil brille toujours, ce qui nous donne la force de repartir et de voir les choses telles qu’elles sont réellement.

Vous avez plus de ressources que ce que vous pensez

En regardant les choses sous autre angle, nous découvrons une autre réalité. Nous prenons conscience qu’en changeant notre approche, et notre interprétation des choses, cela nous ouvre de toutes nouvelles perspectives pour le futur.

Nous constatons que le mal que nous subissons, c’est nous qui nous l’infligeons. Que ce soit pour des raisons d’ego, de suffisance ou simplement pour des raisonnements de confort.

Loin de moi de vouloir affirmer qu’il est toujours possible de s’en sortir seul, dans beaucoup de situations c’est néanmoins le cas. Lorsque s’est plus compliqué, il peut être indiqué d’avoir du soutien de la part d’une tierce personne pour qu’elle puisse fournir les outils nécessaires pour s’en sortir.

Il peut s’agir d’un proche, d’un ami, ou toute autre personne capable de le faire. 

Pensez-y : Le fait de demander du soutien est un signe de force de caractère.

Oui, nous avons le choix

Même si cette option est parfois occultée, au fond du gouffre, elle existe bel et bien. De savoir que cette alternative est présente, peut nous donner la force nécessaire pour sortir de notre “petit lit douillet” ou tout semble immuable et sans issue…

En prendre conscience est certainement le premier pas vers le changement, un état tellement redouté par la plupart d’entre nous. Car, le changement signifie aussi : du terrain inconnu et peu rassurant.

Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.

Cela est d’autant plus vrai, lorsqu’il s’agit d’une start-up ou d’une entreprise établie

En y regardant de plus près, il vous sera souvent possible de trouver une solution “viable” et une lueur d’espoir pour relever la tête et faire le pas supplémentaire nécessaire.

De penser que la solution réside chez les autres, est souvent erroné. 

Nous possédons régulièrement la bonne solution, mais l’ignorons… ou nous décidons de l’ignorer. Est-ce la bonne solution ?

En d’autres termes

Nous vivons tous des hauts et des bas, ceux qui font la différence, ce sont ceux qui prennent le taureau par les cornes, regardent la situation depuis plusieurs points de vue, et qui changent ce qui doit être changé.

Vous faites partie de quel groupe ?

Ceux qui subissent et se plaignent, ou ceux qui sont prêts à changer quelque chose, même s’il faut prendre des risques ?

Les dix points à retenir

  1. Chaque personne vit de bons et de moins bons moments dans sa vie
  2. Souvent ce sont les petits détails qui déclenchent les blessures en nous
  3. Pour y voir plus clair, il suffit souvent de voir les événements de plusieurs angles
  4. Avant de chercher chez les autres, regardons d’abord chez nous
  5. Nous avons très souvent la solution en nous, il faut juste l’accepter
  6. Ce qui peut nous en empêcher, c’est : l’ego ; le manque de confiance ; la peur du changement ; la peur de l’inconnu ; ou encore le confort
  7. Nous avons le choix de nous apitoyer sur notre sort, ou de prendre notre destin en main
  8. Osez faire le pas vers l’inconnu… c’est là que la vie se passe.
  9. C’est également l’endroit où vous trouverez les solutions dont vous avez besoin
  10. Si la situation est plus compliquée, osez demander du soutien, c’est également un signe de force de caractère

Une solution possible

Travailler sur ses capacités de résilience

À l’origine, il s’agit d’un terme utilisé en physique pour désigner la résistance aux chocs d’un métal. Par extension, on a adopté ce terme pour désigner, dans divers domaines, l’aptitude à rebondir ou à subir des chocs sans être détruit.

Définition du Dr. Boris Cyrulnik — Psychiatre et directeur d’enseignement en éthologie à la faculté des lettres et des sciences humaines de Toulon 

“Je ne parle ici que de cette capacité que nous avons de rebondir, une qualité que nous devons au fait d’avoir surmonté l’épreuve d’un passé difficile. C’est ce que j’appelle la résilience, une qualité utile au point qu’il nous arrive de nous demander comment ceux qui n’ont pas eu à la forger dans l’enfance parviennent à affronter les vicissitudes de la vie.”

En d’autres termes, la résilience définit la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile, où génératrice de stress, et à se développer dans des environnements qui auraient dû être endommageant.

Elle serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance, parfois par la réflexion, la parole et, plus rarement, par l’encadrement médical d’une thérapie.

Le concept de résilience ou l’art de naviguer entre les torrents est dynamique. Huit processus, qui contribuent à la résilience, ont été repérés

  1. La défense — protection
  2. L’équilibre face aux tensions
  3. L’engagement — défi
  4. La relance
  5. L’évaluation
  6. La signification — évaluation
  7. La positivité de soi
  8. La création

Ce qui semble acquis

Dans certains cas, la résilience aurait pour effet de rendre les individus meilleurs qu’auparavant, plus forts, plus cohérents, davantage capables de résister aux agressions et de faire face aux avatars de l’existence, plus sereins ; justifiant ainsi le qualificatif de merveilleux malheur proposé par Cyrulnik (1999), qui utilise la métaphore de l’oxymoron pour souligner que la résilience unit “la faiblesse et la force” et “la douleur et le triomphe”.

Sur le plan pratique, on observe l’adoption de nouveaux comportements traduisant une meilleure insertion dans le monde et une reconquête de l’autonomie. 

Ce qui me fait dire que le sujet — vaste, j’en conviens — vaut largement de détour pour chacun d’entre nous.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la résilience, vous trouverez de nombreux ouvrages et contributions à travers l’Internet.

Pensez-y : la bonne intention pousse à l’action

Êtes-vous prêt à affronter l’inconnu ?

À prendre les risques nécessaires pour faire le pas de plus qui va vous donner une meilleure vie ?

Cette meilleure vie peut se décliner sous diverses formes. Que ce soit d’avoir un esprit libre, une plus grande harmonie de vie, soit encore plus de succès dans son entreprise.

Vous seul savez ce qu’une meilleure vie signifie pour vous… 

De tout mettre en œuvre, de ce qui est nécessaire pour vous en approcher, pourrait être un challenge intéressant.

Qu’en pensez-vous ?

Mes convictions

Lorsque je me trouvais au fond du gouffre — ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises dans ma vie — j’ai toujours tenté de m’accrocher à quelque chose qui avait de la valeur pour moi. Que ce soient mes valeurs de base, ma vision de vie où ma mission, ces points m’ont souvent servis — à l’image des étoiles pour ceux qui voyageaient, jadis, sans boussole dans le désert — pour m’orienter en gardant un certain cap.

Même si les choses furent parfois bien compliquées, j’ai ainsi pu garder la tête au-dessus de l’eau, tout en progressant sans cesse dans ma vie.

Chacun de nous à la possibilité de faire ses choix. Si quelqu’un vous dit le contraire : mettez ses paroles en doute et vérifiez ses dires.

L’Art de vivre… heureux !

« Dans un monde où l’art de survivre semble avoir pris l’ascendant sur l’art de vivre… c’est devenu pour beaucoup d’entre nous un vrai défi ! »

Chacun recherche la paix et l’harmonie

Pourtant, c’est précisément ce dont notre vie est souvent dénuée.

Chacun de nous passes par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie. Le problème ; lorsque nous sommes affligés par ces états malheureux, nous ne pouvons les garder que pour nous-mêmes, non, souvent nous les répandons sur les personnes de notre entourage. 

En d’autres termes, cet état de souffrance gagne peu à peu une bonne partie de l’atmosphère dans nos environs. Car, quiconque s’approche de quelqu’un qui est malheureux peut en être à son tour affecté.

Nous sommes certainement d’accord que cela est la mauvaise manière de vivre.

Comment vivre paisiblement ?

Demeurer en harmonie avec soi-même, et conserver paix et harmonie autour de nous, pour que chacun puisse également vivre paisiblement et en harmonie, pourrait être un but.

Car, après tout, nous sommes des êtres sociaux qui vivent en société et avons des échanges avec notre entourage.

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui

Sous-entend : être soulagés de ses misères.

Pour ce faire, nous devons connaître les raisons et les principales origines et causes de la souffrance.

Si nous examinons le problème, il devient rapidement clair qu’au moment où nous commençons à générer de la négativité dans notre esprit, nous sommes déjà en chemin pour devenir malheureux.

La bonne nouvelle : Aucune négativité dans l’esprit, ni souillure ou impureté mentale, ne peut coexister avec la paix et l’harmonie.

Comment générons-nous de la négativité ?

« En regardant de plus près la situation, il apparaît que nous devenons malheureux lorsque nous voyons quelqu’un qui se comporte d’une manière que nous n’apprécions guère, ou lorsqu’un événement nous déplaît. »

À tous les niveaux de la vie, des choses non désirées se produisent régulièrement. Lorsque elles se produisent, nous commençons à créer de la tension à l’intérieur de nous. Il en est d’ailleurs de même quand des choses désirées restent sans suite. Dans les deux cas des obstacles apparaissent, ce qui provoque une tension en nous et nous rend malheureux.

Cette tension finit par générer des nœuds en notre fort intérieur, ce qui rend la structure mentale et physique tellement tendue et remplie de négativité, que la vie devient misérable.

Que faire pour résoudre ce problème ?

Une manière serait de s’arranger pour que rien de non désiré ne nous arrive dans notre vie, que tout se passe exactement selon nos désirs.

Soit nous devons développer se pouvoir, ou quelqu’un d’autre venant à notre aide aura le pouvoir de s’assurer que les choses non désirées restent absente pour que tout ce que nous désirons arrive…

…Vous le savez certainement déjà…, cela est plus que utopique !

Bien au contraire, il y a sans cesse des choses contraires à nos désirs ou souhaits qui se produisent. Cela pourrait nous pousser à nous poser les deux questions (et d’autres) suivantes :

  • Comment pouvons-nous cesser de réagir aveuglément lorsque nous sommes confrontés à des choses que nous n’aimons guère ?
  • Comment pouvons-nous cesser de créer de la tension pour rester dans la paix et l’harmonie ?

La souffrance, une question universelle

Certains sages et saints se sont penchés sur ce problème, et ont trouvé diverses solutions.

Ils ont déterminé que si quelque chose de non désiré arrivait, et que nous commençons à réagir en générant de la colère, de la peur, ou tout autre état négatif, il était utile de diriger son attention au plus vite vers autre chose.

Comme de se lever, de prendre un verre d’eau et de le boire. De compter : un, deux, trois, quatre… Ou encore répéter un mot, une phrase, ou un mantra, peut-être le nom d’un dieu ou d’une sainte personne envers qui la personne a de la dévotion.

En se faisant, l’esprit sera diverti et, dans une certaine mesure, sera libéré de la négativité ce qui devrait diminuer la colère. Cette solution était utile, a fonctionné et fonctionne encore. En réagissant de cette manière l’esprit se sent mieux et est libéré de l’agitation.

Le revers de la médaille

Cette solution ne fonctionne qu’à un niveau conscient, car en distrayant l’attention : l’on repousse la négativité loin dans l’inconscient, et l’on continue à générer et à multiplier les mêmes souffrances.

Même si à la surface il y a une couche de paix et d’harmonie, dans les profondeurs de l’esprit il y a un volcan endormi de négativité réprimée qui tôt ou tard explosera dans une violente éruption.

Distraire l’attention n’est que fuir le problème

C’est ce que découvrirent d’autres explorateurs de la vérité intérieure qui allèrent plus loin dans leurs recherches. Ils firent l’expérience de la réalité de l’esprit et de la matière à l’intérieur d’eux-mêmes, ce qui leur montrait cette réalité.

Ils constatèrent que la fuite était la mauvaise solution, et qu’il était préférable de faire face au problème. Ils décidèrent donc — lorsque la négativité apparaissait dans l’esprit — qu’il était mieux de l’observer en lui faisant face.

Ils se rendirent également compte, qu’en observant une impureté mentale, elle commençait à perdre de sa force et à se désagréger doucement.

La suppression et l’expression

La suppression qui consiste à vouloir enterrer la négativité dans l’inconscient —sans l’éradique pour autant— et l’expression qui la laisse se manifester par des actions physiques ou vocales malsaines, ne crée que plus de problèmes.

Une bonne solution pour éviter les deux extrêmes consiste à se contenter d’observer l’impureté, ce qui fait qu’elle passe — vu que rien ne la retient — ce qui permet de s’en libérer.

Ce qui pose le plus de difficultés

C’est que nous sommes souvent inconscients du moment où la négativité débute, car cela se passe dans les profondeurs de l’inconscient. Au moment où elle atteint le niveau conscient, la négativité est devenue tellement puissante qu’elle nous submerge et nous empêche de l’observer.

De plus, il est souvent difficile de faire face à ses propres misères. Lorsque la colère apparaît, elle nous submerge si rapidement que l’on s’en aperçoit souvent trop tard. Alors, envahis par la colère, nous commettons des actes et proférons des paroles qui nous blessent et blessent les autres.

Plus tard, quand la colère est passée, nous commençons à pleurer et à nous repentir, demandant pardon à telle ou telle personne ou à Dieu : “ j’ai fait une erreur, excuse-moi s’il te plaît !”

Mais la fois suivante, confronté à la même situation, nous réagissons encore de la même manière. Ce qui fait que cette continuelle repentance est finalement d’aucune utilité.

Un secrétaire particulier pour juguler la colère

Supposons que j’en ai les moyens. Son rôle serait — lorsque la colère monte — de me dire ; regardez, la colère commence ! Comme j’ignore à quel moment cette colère peut apparaître, je vais devoir employer trois secrétaires particuliers, pour couvrir les trois huit… !

Nous y sommes, la colère commencer à monter, et c’est à mon secrétaire particulier de m’en avertir immédiatement. Il me dira comme convenu ; regardez, la colère commence ! La première chose que je ferai ce sera peut-être de le réprimander en lui disant : imbécile ! Tu crois que tu es payé pour me faire la leçon ? Ce qui signifie que je suis tellement dépassé par la colère que le bon conseil ne sera alors d’aucune aide.

Supposons que la sagesse prend le dessus et que je reste aimable avec lui en lui disant : merci beaucoup, je vais m’asseoir et observer ma colère. Dès que je ferme mes yeux, et que j’essaye d’observer ma colère, l’objet —c’est à dire : la personne ou l’incident qui a engendré ma colère — me vient à l’esprit.

Je ne fais qu’observer le stimulus extérieur de cette émotion, au lieu de la colère elle-même. Car il est très difficile d’observer une négativité ou une émotion abstraite, séparée de l’objet extérieur qui est à l’origine de son apparition. Cela ne servira donc qu’à multiplier la colère, et à augmenter le problème, au lieu de proposer une solution.

C’est compliqué, me direz-vous

Oui, cela peut l’être… 

Mais une personne trouva une vraie solution. Il découvrit que lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses commencent à se produire simultanément.

L’une est, que la respiration perd son rythme normal — nous commençons à respirer plus fortement lorsqu’une négativité apparaît à l’esprit — et cela est facile à observer.

L’autre est — à un niveau plus subtil — qu’une réaction biochimique commence dans le corps, où chaque souffrance va générer des sensations dans le corps.

Est-ce une solution pratique ?

Une personne « ordinaire » aura bien des difficultés à observer les souffrances abstraites —comme la peur, la colère ou la passion — de l’esprit . Mais avec un entraînement approprié et de la pratique, il est possible d’observer la respiration et les sensations corporelles, qui sont toutes deux directement reliées aux souffrances mentales…

Avant de passer à la partie : solution possible…

En résumé

Vivre en paix avec soi-même et avec autrui sous-entend d’être soulagé de ses maux, de connaître les raisons, les principales origines, et les causes des souffrances qui nous rendent malheureux.

Trop souvent nous cherchons les causes à l’extérieur, alors qu’elles se trouvent à l’intérieur de nous.

Croire que la diversion de l’esprit va nous donner un coup de main à résoudre nos problèmes, est erronée. C’est au mieux un soulagement superficiel qui sert finalement qu’à fuir le vrai problème.

Il est important d’accepter le fait qu’il se produit sans cesse des choses contraires à nos désirs et souhaits — les deux provoquent des souffrances — où il faut trouver des solutions, pour nous permettre d’avancer positivement dans notre vie.

Personne — si ce n’es nous — ne peut nous mettre sur la voie de la guérison et diminuer la souffrance, c’est bien à nous de prendre notre destin en main.

Dix points à retenir

  1. Pour vivre heureux il faut être en paix avec soi-même
  2. Se connaître soi-même est le défi que chacun de nous doit relever
  3. Nous passons tous par des moments d’agitation, d’irritation et de disharmonie, cela fait partie d’une vie « normale »
  4. Les problèmes se trouvent à l’intérieur de nous, rien ne sert de chercher ailleurs !
  5. Il va se passer des choses imprévues, acceptons cette réalité
  6. Lorsque nous sommes en disharmonie, notre entourage en est souvent également affecté
  7. Nous sommes souvent inconscients au moment où la négativité démarre
  8. Régulièrement nous ne faisons qu’observer le stimulus extérieur de l’émotion, au lieu de la colère elle-même, ce qui augmente le mal-être
  9. Lorsqu’une souffrance survient dans l’esprit, ou physiquement, deux choses se produisent simultanément. La respiration perd son rythme normal et une réaction biochimique commence dans le corps
  10. Nous seuls pouvons nous rendre sur le chemin de la guérison et diminuer notre souffrance

Une solution possible

Comme je l’écrivais précédemment, une personne trouva une véritable solution, il s’agit du Bouddha Gotama, qui, il y a 2500 ans, redécouvrit la méditation Vipassana — que je pratique avec bonheur depuis quelques années maintenant — qui me donne les outils pour vivre en paix et en harmonie.

Cette technique laïque, fondée sur l’observation vraie, est de voir les choses telles qu’elles sont réellement. Cette méthode consiste à se concentrer sur sa respiration, et les sensations ressenties.

Ariya Nani enseigne la méditation Vipassana un peu partout dans le monde. Avec son joli accent suisse allemand, elle donne une explication sommaire et simple sur le sujet de la méditation.

Remarque : Toujours plus d’études sérieuses démontrent les bienfaits d’une pratique régulière de la méditation. En moins de 30 minutes de pratique par jour des changements substantiels se produisent dans le cerveau, qui devient plus performant et moins enclin à la souffrance.

La respiration et les sensations sont très utiles

Elles vont jouer le rôle de secrétaire particulier — nous en avons parlé plus haut — car dès que la négativité apparaît dans l’esprit, la respiration va perdre sa normalité. Elle va commencer à crier, regarde, quelque chose va dans le mauvais sens ! Vu qu’il serait inutile de réprimander la respiration, nous allons plus facilement accepter l’avertissement pour y donner suite.

De la même manière nos sensations nous signaleront qu’il se passe quelque chose de négatif. Ainsi, étant prévenus, nous pouvons commencer à observer la respiration, observer les sensations, et très rapidement constater que la souffrance disparaît.

Ce phénomène mental et physique…

Est comme les deux faces d’une pièce de monnaie

Sur une face, il y a les émotions et les pensées qui apparaissent dans l’esprit, sur l’autre, il y a la respiration et les sensations du corps.

Toutes les pensées ou émotions, toutes les impuretés mentales, qui apparaissent, se manifestent dans la respiration et les sensations au même moment. Ainsi, en observant la respiration et les sensations, nous observons en réalité les souffrances mentales.

Au lieu de fuir le problème, nous affrontons la réalité telle qu’elle est. En conséquence, nous constatons que ces impuretés perdent de leur force et ne nous submergent plus comme elles le faisaient par le passé.

Si nous persistons, elles iront jusqu’à disparaître et nous commencerons à vivre une vie paisible et harmonieuse, une vie de plus en plus libre de souffrances.

Cette technique d’observation de soi nous montre la réalité dans ses deux aspects, interne et externe

Précédemment, nous ne regardions qu’à l’extérieur, passant à côté de la vérité intérieure. Nous cherchions à l’extérieur, la cause de notre malheur, en accusant la réalité extérieure tout en essayant de la changer.

Ignorant la réalité, nous ne pouvions comprendre que la cause de la souffrance repose finalement dans notre intérieur et, qu’elles sont la conséquence de nos réactions aveugles aux sensations agréables ou désagréables.

Oui, vous avez bien lu : agréables ou désagréables… Car la présence ou l’absence de l’un ou l’autre , finit par créer de l’aversion ou de l’envie, ce qui génère de la souffrance.

Voir l’autre face de la pièce de monnaie

En étant conscient de notre respiration et de ce qui se passe à l’intérieur.

Que ce soit la respiration ou les sensations, avec Vipassana nous apprenons à juste l’observer sans perdre notre équilibre mental. Nous cessons de réagir et de multiplier notre malheur. Au lieu de cela, nous laissons les souffrances se manifester et disparaître.

Plus on pratique cette technique, plus rapidement, les souffrances vont se dissoudre. Progressivement l’esprit devient libre d’impuretés, devient pur. Un esprit pur est plein d’amour, un amour désintéressé pour tous, plein de compassion pour les erreurs et les souffrances d’autrui, plein de joie pour leur succès, leur bonheur et plein d’équanimité en toutes circonstances.

Quand on atteint ce niveau, le schéma tout entier de notre vie change. Il n’est plus possible de faire quoi que ce soit verbalement ou physiquement qui puisse déranger la paix et le bonheur des autres.

De plus, un esprit équilibré est paisible imprègne également l’atmosphère environnante de paix et d’harmonie, et commence à toucher les autres et à les aider également, c’est ce que j’ai, et que mon entourage à également ressenti à mon retour des dix jours au Mont-Soleil.

Rester équanime (en équilibre)

En faisant face à ce que l’on vit à l’intérieur, on développe également du détachement à l’égard de tout ce qui arrive dans des situations à l’extérieur.

Ce détachement n’est nullement une fuite ou une indifférence à l’égard des problèmes du monde. Ceux qui pratiquent régulièrement Vipassana deviennent plus sensibles aux souffrances d’autrui, et font leur maximum pour soulager les souffrances de toutes les manières qu’ils peuvent.

Ils le font sans agitation, mais avec un esprit plein d’amour, de compassion et d’équanimité. Ils apprennent la sainte indifférence, comment être pleinement impliqués, pleinement concernés pour aider autrui, tout en maintenant l’équilibre de l’esprit.

De cette manière ils demeurent paisibles et heureux, tout en œuvrant à la paix et à l’harmonie des autres.

Les trois étapes de la méditation Vipassana

  1. On s’abstient de toute action verbale ou physique qui dérange la paix et l’harmonie des autres.
  2. On développe une certaine maîtrise de notre esprit agité, en l’exerçant à rester fixé sur un seul objet, la respiration.
    Ces deux premières étapes, vivre une vie morale, et contrôler l’esprit, sont nécessaires et bénéfiques en elles-mêmes, mais n’amèneront à la suppression des souffrances que si l’on franchit la dernière étape.
  3. Qui consiste à purifier l’esprit de ses impuretés en développant la vision intérieure sur sa propre nature. 
    C’est cela Vipassana : faire l’expérience de sa propre réalité par l’observation systématique et dépassionnée, à l’intérieur de soi-même, des phénomènes toujours changeants de l’esprit et de la matière, qui se manifeste sous forme de sensations.

C’est le point culminant de l’enseignement du Bouddha : la purification de soi, par l’observation de soi.

De dire que c’est cette voie que vous devriez envisager, c’est un pas qu’il appartient à vous seul de franchir.

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, vous trouverez les informations utiles ici : httpss//www.dhamma.org/fr/index Il s’agit du centre Suisse (Il y en a plus de 180 à travers le monde), tous ces centres proposent la même formation de base qui est d’une durée de dix jours.

Financement

Aucune participation financière n’est demandée pour les cours, ni pour couvrir les frais de nourriture ou le logement. Tous les frais sont couverts par les dons d’anciens étudiants qui, ayant suivi un cours et expérimenté les bienfaits de Vipassana, désirent offrir à d’autres la même opportunité. L’enseignant et ses assistants enseignants ne reçoivent également aucune rémunération ; Eux, ainsi que ceux qui organisent les cours, offrent leur temps bénévolement.

Des témoignages forts

Surtout pour moi, qui ressens toutes ces vibrations positives que j’ai vécues lors de mon passage au centre Vipassana. En regardant les horizons différents des participants, cela enlève le cliché d’illuminés, que l’on pourrait se faire, en pensant à une retraite de méditation.

Note

Cet article est largement inspiré de mon séjour au centre Vipassana, et des paroles de S. N. Goenka (enseignant Vipassana). Il engage cependant que moi, et le contenu peut diverger, dans certains cas, de ce qu’ont ressenti d’autres participants et pratiquants de la méditation Vipassana.

Quelle est votre recette du bonheur ?

Finalement, c’est ce qui compte le plus. Il n’existe aucun chemin juste ou faux, il suffit de trouver son chemin, votre chemin.

Si vous êtes encore à la recherche du vôtre, peut-être que ces lignes vous donneront quelques idées supplémentaires pour le trouver.

Passez à l’action, changez ce qui doit l’être, et continuez à faire ce qui vous sied bien.

S.N. Goenka dirait : PUISSENT TOUS LES ÊTRES ÊTRE HEUREUX.

Lecture proposée

Ma conviction

Vipassana a ouvert de toutes nouvelles portes pour moi. De dire que le séjour de dix jours que j’ai passé au centre Vipassana au Mont-Soleil (Suisse) a changé l’approche de ma vie, est un doux euphémisme. Il a, en fait, chamboulé toute mon approche de la vie, et ce de manière significative et positive.

A entendre mon entourage, cette démarche m’a donné une stabilité plus importante et une équanimité supérieure, ce qui m’a permis d’éviter de nombreuses situations douloureuses pour les uns et les autres.

Comme je l’ai déjà dit auparavant, de passer dix jours au centre Vipassana ne peut se faire sur un coup de tête ou à la légère, c’est une démarche bien réfléchi dont on doit mesure l’ampleur…

Si vous aussi avez suivi un ou plusieurs séjours dans un centre, je serais très intéressé par les expériences faites et ce que vous avez le plus apprécié.

Si vous envisagez de faire cette démarche, vous trouverez de nombreuses informations ici : https://www.dhamma.org/fr/index et ailleurs sur l’Internet.

Laissez-vous guider par le cœur, il a souvent raison.

Note

Nipmédite aborde également, lors du podcast #010, le sujet de manière très intéressante. Il fait bon l'écouter et se pencher en arrière pendant 36'. Durant la méditation, à la fin du podcast, de 5' vous pourrez mesurer toute la véracité de la citation : "L’esprit est mouvant et agité, difficile à fixer, difficile à discipliner. Le sage commande à son esprit comme l’archer dirige sa flèche." Extrait du Dhammapada. Je pense qu'il s'agit d'un travail de toute une vie...

Lien vers le site de Nipmédite

  

 

L’homme providentiel qui croyait au lendemain

Nelson Mandela, un homme doté d’un leadership et d’un charisme hors du commun. Qui par ses actes, ses paroles, et ses écrits, va marquer pour longtemps encore les esprits de notre monde.

Ce que Nelson Mandela m’inspire

C’était un personnage exceptionnel, qui a marqué le XX et le début du XXIe siècle. Sa manière d’être, de penser, et de redonner espoir à tout un peuple, en leur faisant comprendre qu’une cohabitation entre diverses ethnies était possible, est tout simplement exceptionnel.

L’idée de ce billet est d’utiliser des citations de Nelson Mandela, et des les assimiler à des situations de la vie de tous les jours, pour en tirer des parallèles et nous pousser à la réflexion.

Note: La plupart des citations ou extraits, qui sont utilisées dans ce billet, proviennent du livre : Un long chemin vers la liberté.

Nelson Mandela 

L’ancien président de l’Afrique du Sud, est mort jeudi 5 décembre à l’âge de 95 ans. Depuis 1999, le héros de la lutte contre l’apartheid s’était retiré de la vie publique, ne faisant que de rares apparitions.

En 2003 pourtant, il était sorti de son silence pour commenter l’action de George W. Bush, « un président qui ne sait pas réfléchir », et condamner le lancement de l’attaque en Irak. Car tout au long de sa vie, la parole fut la plus grande arme de Nelson Mandela.

Un peu d’histoire

« La loi a fait de moi un criminel non pas à cause de ce que j’ai fait, mais à cause de ce que je défendais, de ce que je pensais, à cause de ma conscience. »

En 1964, au procès de Rivonia, au terme duquel il fut reconnu coupable de sabotage, de destruction de biens, et de violation de la loi en vigueur sur l’interdiction du communisme, Nelson Mandela avait, avant sa condamnation à la prison à vie, prononcé les mots suivants :

Au cours de ma vie, je me suis entièrement consacré à la lutte du peuple africain. J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie et avec des chances égales. J’espère vivre assez pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.

Ces paroles en disent long sur la personne, et la foi qui la dirigeait. Voici la bande originale (en anglais) de son intervention à Rivonia le 20 avril 1964.

A l’issue de ce procès, Nelson Mandela est condamné à la prison à vie. Il restera vingt-sept ans derrière les barreaux, sous le matricule de prisonnier 46 664.

Un homme d’une grande intégrité

Si vous avez vu le film sur la vie de Nelson Mandela (2013) — qui fût un moment incroyablement inspirant pour moi — vous avez eu l’occasion de constater quel genre d’homme, il est.

Doté d’un courage singulier, il a su grandir là où la plupart de ses semblables sombrent souvent au plus profond de l’abîme. Il disait d’ailleurs :

La prison et les autorités conspirent pour dépouiller chacun de sa dignité. Cela en soi m’a permis de survivre… de rester fondamentalement optimiste, car, de se laisser aller au désespoir mène à la défaite et à la mort.

Après avoir été libéré de prison, il a tout mis en œuvre pour induire des changements profonds en Afrique du Sud, le pays qui avait pourtant tout fait pour le faire taire à jamais.

Le courage et la peur

J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité à la vaincre.

Être dépourvu de peur n’est nullement garant d’une capacité à les affronter et à les surmonter.

Si vous avez en face de vous une personne qui semble n’avoir aucune crainte, rien ne sert de l’envier…, il peut également s’agir d’individus dotés de peu de courage et incapables d’accomplir les actes nécessaires pour ce qui devrait être fait.

Ce qui me fait dire : il vaut mieux avoir peur et de la surmonter, cela va nous donner plus de force et de courage.

Impossible, dites-vous ?

Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse.

Cette citation plus que tout autre est une représentation claire de Nelson Mandela. Tout le monde pensait que son combat pour l’égalité était impossible, jusqu’à ce qu’il l’ait fait.

Nous avons souvent trop peur, ou sommes trop pessimistes, pour tenter des choses qui sont généralement considérés comme impossible. Nous préférons dès lors dire : à quoi bon essayer, vu que c’est certainement impossible à réaliser.

La définition d’impossible est une constante sans cesse mise à mal, par ceux qui croient que l’impossible, c’est possible. Lorsque ceux-ci finissent par le faire et qu’ils réussissent, parfois au grand dam de certains pessimistes, ils démontrent que l’action et la foi ouvrent de toutes nouvelles portes et des possibilités insoupçonnées.

Le temps, le bien le plus précieux

Nous devons utiliser le temps à bon escient et nous rendre compte qu’il est toujours temps de faire le bien.

Le temps de faire ce que vous voulez est maintenant !

Lorsque le temps est venu, le «si» ou le «mais» n’ont plus raison d’être. Il n’y aura peut-être plus de seconde chance pour réaliser ce qui est sur le point d’être remis à demain. D’utiliser notre temps à bon escient, et de saisir les opportunités quand elles se présentent, semble vraiment important.

Il suffit de penser ce qui se serait passé si Nelson Mandela avait commencé à mettre son plan en action seulement dix ou vingt ans plus tard, aurait-il encore eu la force de le faire et de réussir ?

L’argent et le succès

L’argent ne va pas créer le succès, la liberté de le faire oui.

Le succès est souvent mesuré par la quantité de richesse accumulée, est-ce la vraie et unique richesse ?

Il est vrai que chacun de nous a droit à sa propre définition du succès. Cependant, un constat que Nelson Mandela et bien d’autres ont fait :

Ceux qui mesurent seuls le succès à la richesse financière sont souvent victime d’avidité et dirigés par leur égoïsme.

Pour cette raison, d’avoir une définition qui englobe également d’autres personnes, dans un plan du succès, semble appropriée.

Le succès pourrait également être le fait de jouir d’une certaine liberté, ce que Nelson Mandela ne pouvait avoir que dans son esprit durant les longues années de sa privation de liberté. À ce sujet il disait :

Je ne suis pas vraiment libre si je prive quelqu’un d’autre de sa liberté. L’opprimé et l’oppresseur sont tous deux dépossédés de leur humanité.

Le cœur et l’esprit

Une tête bien faite et un bon cœur forment toujours une formidable combinaison.

Toute personne, avec un esprit et un cœur bon, a le pouvoir de changer le monde de manière positive. Nelson Mandela avait cette combinaison de tête et de cœur, et l’utilisait pour faire du bien pour son peuple, plutôt que de simplement penser à lui-même comme priorité absolue.

Cette affirmation prend tout son sens lorsqu’il disait :

Je crois en la bonté innée de l’homme et pense que la persuasion morale et la pression économique peuvent très bien entraîner un changement dans le cœur d’une partie des Sud-Africains blancs.

En expliquant la politique de non-violence de l’ANC, il insista sur le fait qu’il y avait une différence entre la non-violence et le pacifisme, ce qu’il expliqua de la manière suivante :

Les pacifistes refusent de se défendre, même quand on les attaque avec violence, ce qui n’est pas nécessairement le cas avec ceux qui ont choisi la non-violence.

Parfois les hommes et les nations, même non violents, doivent se défendre quand on les attaque.

Le devoir de chacun

Quand un homme a fait ce qu’il considère être son devoir, envers son peuple et son pays, il peut reposer en paix.

Nelson Mandela a estimé qu’il serait en mesure de se reposer en paix lorsqu’il aura fait son devoir envers son peuple. Ce fut sa priorité durant sa vie, et son processus de pensée est que jusqu’à ce qu’il ait fait son devoir, il ne serait pas en mesure de reposer en paix.

Vu ainsi, seriez-vous en mesure de reposer en paix à l’instant précis ?

Sinon, que pourriez-vous faire pour mieux aider vos proches dans le futur ?

La passion et la réussite

Tout le monde peut s’élever au-dessus des circonstances et réussir si elles sont passionnées par ce qu’ils font.

Quand tout va au plus mal ; le dévouement et la passion, mise à chaque instant dans ce que vous faites, détermine souvent de la réussite ou de l’échec.

Tout est possible, si vous aimez ce que vous faites et que vous vous engagez totalement. Cette passion qu’a démontrée Nelson Mandela, et le succès qu’il a atteint tentent de soutenir cette idée.

Le respect de la liberté

Être libre est non seulement se débarrasser de ses chaînes, mais de vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres.

Il est dans la nature humaine de vouloir aider les autres, pour la plupart d’entre nous du moins. C’est en vivant de cette manière que nous pouvons vraiment être heureux dans notre propre vie.

Se relever après l’échec

Ne me jugez pas par mes succès, mais plutôt par le nombre de fois que je suis tombé et que je me suis relevé à nouveau.

Les gens sont souvent jugés sur la base de leurs succès, car c’est la seule chose que la plupart des gens voient. Ce qu’ils ne voient pas, ce sont toutes les fois que quelqu’un est tombé avant et qu’il a malgré tout gardé la foi en lui pour remonter la pente.

De tenir compte de cet aspect, et non seulement du résultat final, serait une belle avancée dans notre état d’esprit.

Des citations pour s’inspirer

Oui, Nelson Mandela est une véritable inspiration pour moi. Son chemin de vie, et tout ce qu’il a fait pour son peuple est tout simplement extraordinaire.

Peut-être, comme moi, il va vous animer à la réflexion et vous inspirer pour reconsidérer votre façon de penser et de vivre votre vie.

Comment allez-vous mettre en pratique

Même si notre chemin de vie et destin est différent de celui de Nelson Mandela, nous avons des choses à réaliser, comme par exemple : devenir meilleur, une ambition que chacun de nous pourrait envisager dès maintenant.

Par où allez-vous commencer ?

Les coûts: ce que vous donnez

« Il faut de l’argent pour créer et apporter de la valeur, s’occuper de ses clients, et en acquérir de nouveaux. »

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière.

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Les coûts (CS)

Décrit l’ensemble des coûts indispensables au bon fonctionnement de l’activité de l’entreprise.

Ces coûts peuvent être variables, c’est-à-dire dépendre du niveau d’activité de l’entreprise, et augmenter au fur et à mesure que le chiffre d’affaires grandit. Par exemple : des marchandises, des matières premières ou choses similaires.

Il peut également s’agir de coûts fixes, où les dépenses sont indépendantes du chiffre d’affaires. C’est le cas du loyer, des primes d’assurance, ou d’autres dépenses du genre. Dans le secteur du personnel, le coût est fixe si la personne est engagée et variable si l’on sous-traite le travail.

Les coûts, et votre business modèle

L’objectif primaire est l’analyse des divers coûts, que votre activité va générer, plutôt que la définition des chiffres exacts et exhaustifs.

Il s’agit, en premier lieu, de déterminer si les coûts sont fixes ou variables. Ou est-il question de coûts marginaux, de coûts d’acquisitions de clients, ou d’autres encore.

Avec ce travail d’analyse il sera possible de définir : quelles ressources ; activités ; canaux, et partenariats, vous coûtent le plus cher.

La structure de coûts du business modèle

Qu’il soit fondé sur les coûts ou les valeurs (souvent c’est un mélange des deux), il convient de choisir celui qui sied le mieux à votre situation et au business modèle choisi.

Le business modèle basé sur les coûts focalise, en premier lieu, son attention sur la diminution des frais. Cette approche tente de garder une structure svelte et d’économiser partout où c’est possible. Ce business modèle est souvent choisi par des entreprises ou le poids est mis sur l’automatisation ou l’externalisation (outsourcing). Un acteur bien connu du secteur c'est Easyjet.

Lorsque le business modèle est fondé sur la valeur, l’entreprise attache en premier lieu une attention toute particulière à la valeur fournie. Ici tout est fait pour personnaliser le produit ou le service qui est vendu au client. Un bon exemple pourrait être un hôtel de luxe, où rien n’est trop beau et assez raffiné. À l'image de l'hôtel de luxe Burj Al Arab à Dubaï, ou tous les superlatifs semblent être battus dans l'hôtel comme dans les descriptions qui circulent sur le net. Par exemple :. "C’est à ce jour le seul hôtel (auto proclamé) 7 étoiles au Monde. Cet hôtel, reconnaissable par son architecture spectaculaire et futuriste est devenu le symbole de Dubaï. Si cet hôtel est souvent cité comme l’hôtel le plus beau et le plus luxueux du Monde, c’est également l’hôtel le plus cher du Monde." Mais c'est également le fond de commerce de marques de haute couture, de bijoux ou encore de la haute horlogerie. 

Les caractéristiques des coûts

Il s’agit de frais fixes lorsqu’ils restent inchangés quel que soit le chiffre d’affaires produit. Ce sont les salaires (à l’exclusion de certaines activités qui dépendent également du volume de ventes réalisé), la location, les assurances, le leasing, ou d’autres frais du genre. Une fabrique de production, avec un gros parc de machines, aura en principe des frais fixes très importants. 

L’adage dit : "c’est les frais fixes qui tuent l’entreprise". De ce fait, les maintenir le plus bas possibles, devrait être une priorité pour toute organisation.

Nous parlons de frais variables lorsque le coût augmente en parallèle avec les ventes ou la fourniture de services. Certaines sociétés de services ont en principe une plus grande partie de frais variables, à l’exemple d’une entreprise active dans l’événementielle.

Les caractéristiques des économies

Une entreprise, en grandissant, peut avoir accès à des rabais de quantité, ce qui va leur permettre de diminuer le prix de revient et ainsi augmenter leur marge, ou d’en faire profiter leur client en offrant l’article moins cher.

Lorsque l’entreprise est de grande taille ou/et à plusieurs succursales, elle peut faire des économies importantes en dupliquant certaines activités de marketing ou de distribution, par exemple, en ayant recours aux mêmes supports et départements pour tous.

La scalabilité ou l’évolutivité

Est une notion importante liée aux coûts et à la performance globale d’un modèle économique.

Une entreprise doit être souple et évolutive, ce qui signifie qu’elle doit être en mesure de faire face à une demande plus importante, même si elle est substantielle, tout en garantissant la même qualité de produit ou de service.

Comme nous l’avons vu dans les points précédents, cela apporte l’avantage d’une diminution des coûts (augmentation du volume de ventes), ce qui est un avantage important pour l’entreprise ou/et le client.

Lorsqu’il est question d’entreprise évolutive, il s’agit en principe plus d’un éditeur de logiciels informatique, que d’un bureau de conseils. Car, pour ce dernier, chaque heure passée à servir un client requiert une heure supplémentaire de travail, ce qui fait que le coût reste identique quel que soit le volume de travail.

En résumé

Ce module décrit l’ensemble des coûts indispensables au bon fonctionnement de l’activité de l’entreprise. Il convient d’y découvrir : les coûts les plus importants, les activités et les ressources les plus onéreuses.

Si cette section vient en dernier lieu, c’est qu’il faut d'abord connaître les principales activités et ressources clés nécessaires au business modèle.

Dix points à retenir

  1. Il faut de l’argent pour créer et apporter de la valeur, s’occuper de ses clients, et en acquérir de nouveaux
  2. Le module « coûts » est plus dans l’idée d’analyser, que pour détailler des chiffres exacts
  3. Il y est question de déterminer les frais fixes et variables dans leur ensemble
  4. Le business modèle peut être fondé sur les coûts, qui s’intéressent en premier lieu à la diminution des frais de fonctionnement (low cost)
  5. Ou les valeurs fournies, quel que soit leur coût (uniquement le meilleur est assez bon pour le client)
  6. Les caractéristiques des coûts permettent de déterminer s’il est possible de générer des rabais de quantité
  7. Ou de faire des économies par la duplication de services au sein d’une grande entreprise
  8. La scalabilité ou l’évolutivité influence les coûts et la performance globale d’un modèle économique
  9. Une entreprise souple et évolutive doit pouvoir faire face à une demande accrue en fournissant la même qualité de produit ou/et de service
  10. Maîtriser les coûts fait la différence et est indispensable pour la survie de la plupart des entreprises

Questions pour faire le point sur les coûts

  1. Quels sont les principaux coûts engendrés par le business modèle choisi ?
  2. Quels sont les frais les plus importants dans le business modèle choisi ?
  3. Quelles ressources clés sont les plus onéreuses ?
  4. Quelles activités-clés génèrent les coûts les plus élevés ?
  5. Quels coûts peuvent être diminués en renforçant une relation avec un partenaire clé ?
  6. La valeur apportée doit-elle être modifié pour diminuer/augmenter le prix ?
  7. En s'alliant avec un partenaire-clé, le coût peut-il être modifié ?
  8. Faut-il chercher de nouveaux partenaires-clés pour influencer le coût ?
  9. Devriez-vous éliminer un partenaire-clé, pour des raisons de coût ou de qualité ?

Vous l'aurez compris, il vaut mieux se poser le maximum de questions avant de prendre des décisions importantes, il en va de la pérennité de vos finances et/ou de votre start-up.

Par la maîtrise des coûts…

Voilà, nous avons atteint le dernier module et fait le tour de la matrice.

Vous avez à présent toutes les informations nécessaires pour analyser et étudier les différents business modèles possibles pour vous et votre entreprise.

De faire le bon choix, dès le départ, est certainement un grand avantage pour le futur d’une carrière ou celle d’une start-up.

Mettez à jour votre matrice, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

Merci de votre aide, qui me permet de garder ce blogue sur la bonne voie et de le faire évoluer.

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Lien utile

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

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