La relation à un impact majeur sur l’expérience globale du client

Lorsqu’il est question de business model, chacun de nous pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise.

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière.

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Relations avec le client (CR)

Une entreprise interagit, établi, et entretient différents types de relations, selon les segments de clients qu’il sert.

Une entreprise doit faire la lumière sur la nature des relations qu’elle entend entretenir avec chaque segment de clientèle.

Ces relations peuvent être personnalisées et aller jusqu’à l’automatisation.

Elles sont en principe motivées par

  • L’acquisition de nouveaux clients
  • Le service et la fidélisation des clients existants
  • L’augmentation des ventes chez les clients existants

Les relations peuvent évoluer

La manière, dont les relations sont abordées et entretenues, peut changer de manière significative au fil du temps.

Si certaines entreprises entretiennent une relation plutôt agressive au départ, les choses peuvent se muer vers plus de services et de fidélisation des clients.

Un bon exemple, pour illustrer une telle démarche, est le secteur de la téléphonie mobile, qui après avoir pratiqué à outrance un démarchage agressif (avec abonnements moins chers, téléphones gratuits, etc.), c’est à présent tourné vers une relation plus fondée sur le service, la confiance, et la fidélisation de ses clients.

Les différentes catégories de relations clients

  • Soutien personnel
    Basée sur une interaction humaine. Le client traite avec une personne en direct, que ce soit sur place, au point de vente, par téléphone, courriel ou tout autre moyen de communication. Ce qui donne une possibilité au client de poser des questions et d’avoir une aide immédiate.
  • Soutien individuel et personnel
    Ou une personne est spécifiquement dédiée à un client. C’est la relation la plus proche qui puisse être proposée à un client.
  • Self-service
    Il n’y a aucune relation directe avec le client, tout est mis en place pour que le client puisse se servir de ce qu’il a besoin.
  • Service automatisé
    C’est une relation qui peut revêtir une certaine complexité. Elle est souvent basée sur un profil client, qui reçoit ensuite les services nécessaires lorsqu’il se logue dans son profil en ligne.
  • Communautés
    Une relation qui se répand de plus en plus. En mettant en place une communauté, l’entreprise peut interagir et échanger des compétences avec ses clients, ce qui lui permet d’être près d’eux, tout en tenant compte de leurs besoins et desiderata.
  • Participatifs
    Cette relation va encore un pas plus loin que la communauté. Ici il est demandé au client d’intervenir directement sur la plus-value offerte par l’entreprise.

Un client, ou segment de clients, peut avoir une relation unique ou plusieurs des catégories listées. Il faut cependant prendre garde, pour qu’il trouve celle avec laquelle il est à l’aise.

Imaginez une personne de plus de 80 ans, qui doit faire face à un service automatisé, la catastrophe est planifiée d’avance si l’on excepte quelques rares qui seront à l’aise avec.

En résumé

La relation client est un point essentiel qui influence fortement la vision qu’ont les clients de vous et de votre entreprise.

D’y accorder un temps insuffisant se paye en général cash. Cela se traduit généralement par une diminution des ventes, une mauvaise image de marque (surtout à l’air des médias sociaux, ou tout se sait très rapidement), ou du moins une stagnation de la clientèle.

Dix points à retenir

  1. Une entreprise interagit, établi, et entretient différents types de relations
  2. Une entreprise doit être au clair sur les relations qu’elle entend entretenir avec ses clients
  3. Une relation client est fondée sur l’acquisition ou la fidélisation de clients
  4. Il est essentiel de connaître les préférences de son public cible, et d’adapter le relationnel
  5. Comme il est impératif de proposer la bonne relation au bon segment de client
  6. Une entreprise peut desservir le même segment avec plusieurs catégories de relations
  7. Une entreprise peut changer sa manière d’échanger avec ses clients si la situation le permet ou l’exige
  8. La force d’une entreprise consiste à avoir des relations de confiance et privilégiée avec ses clients
  9. La relation doit être au centre des préoccupations de chaque entreprise
  10. De négliger les relations avec les clients, tourne presque inévitablement à la catastrophe à moyen terme

Questions pour faire le point sur la communication

  • Comment décrirez-vous la façon dont vous interagissez avec les clients ?
  • Quel type de relations le client s’attend-il à recevoir de votre part ?
  • Les moyens de communication que vous utilisez correspondent-ils aux préférences de vos clients ?
  • Rencontrez-vous régulièrement vos clients ?
  • Vos relations professionnelles sont-elles basées essentiellement sur les courriels, la communication écrite ?
  • Se caractérisent-elles par des transactions uniques ou des services suivis ?
  • Quelle est votre priorité, l’acquisition ou la rétention ?
  • Créer ou participer à une communauté d’utilisateurs, améliorerait-il la communication avec vos clients ?
  • Pourriez-vous cocréer un service ou un produit avec vos clients ?

Nous avons atteint la quatrième étape

Au plus tard maintenant, vous savez que la relation est essentielle. Que ce soit dans votre vie privée, comme dans celle professionnelle.

C’est ici que vous allez faire la différence sur vos compétiteurs. D’être meilleur dans ce secteur, va vous donner un avantage substantiel, autant l’utiliser.

Mettez à jour votre matrice, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Revenus : ce que vous recevez

Restez connectés, et venez faire un tour dans les prochains jours.

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Liens utiles

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Article apparenté

J’ai un produit à vendre, quel est le meilleur canal de distribution ?

Lorsqu’il est question de business model, chacun de nous pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise.
Business-Model-Canvas-Canaux.png

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière.

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Les canaux (CH)

Ce segment décrit comment une entreprise atteint et aborde ses divers segments de clients, pour leur proposer leurs valeurs ajoutées (produits).

Les divers canaux sont les interfaces entre l’entreprise et ses clients.

Ces canaux jouent un rôle prépondérant

Et remplissent différentes fonctions comme :

  • Attirer l’attention du client sur les produits* de l’entreprise
  • Aider les clients potentiels à évaluer les produits de l’entreprise
  • De permettre aux clients d’acquérir des produits spécifiques
  • De soumettre une offre qui apporte de la valeur ajoutée aux clients
  • Assurer la satisfaction après l’achat via le service après-vente

*Un service est également à assimiler à un produit.

Les types de canaux

Qui se départage entre la vente personnelle ou à travers des partenaires et, en direct et indirect.

Direct : Département commercial et vente en ligne.
Indirect : Filiales propres et partenaires et Grossistes.

Peuvent se faire à travers

  • Des interactions en face à face et/ou par téléphone
  • Un magasin
  • Par des livraisons physiques
  • L’Internet — médias sociaux, blogues, courriels, etc.
  • Médias traditionnels — télévision, radio, journaux, etc.

Les canaux ont cinq phases différentes

  1. L’attention
    Comment attirons-nous l’attention sur nous et nos produits ?
  2. L’évaluation
    Comment soutenir nos clients dans l’évaluation de nos produits ?
  3. L’achat
    Comment les clients peuvent acquérir des produits spécifiques ?
  4. La recommandation
    Comment, proposons-nous nos offres de produits aux clients ?
  5. Le SAV
    Comment soutenons-nous nos clients après leur achat ?

Les questions qui se posent à ce stade

  • À travers quels canaux nos segments clients veulent-ils être contactés ?
  • Comment les atteignons-nous actuellement ?
  • Comment nos canaux sont-ils intégrés ?
  • Lesquels fonctionnent le mieux ?
  • Lesquels sont le plus rentables ?
  • Comment les intégrons-nous dans les processus clients ?

Définir les canaux est rarement un problème

Ce qui est plus compliqué, c’est faire connaître votre offre à vos clients potentiels. 

C’est le plus grand challenge pour tout individu et entreprise qui a un produit à vendre.

Comment vos clients vont-ils entendre parler de vous et de votre offre ?

  • Est-ce par une recommandation d’une autre personne ou entreprise ?
  • Par du bouche-à-oreille ?
  • Un site web ou un blogue ?Des conférences ?
  • Une campagne de prospection (emails, flyers, téléphones, visites spontanées, etc.) ?
  • De la publicité ?

À vous de choisir le meilleur canal, ou plusieurs d’entre eux, pour vous faire connaître de votre publique cible.

Les canaux sont essentiel pour le business model

Souvenez-vous de la formule suivante :

  1. Une offre doit être définie pour qu’elle puisse être communiquée
  2. Une offre doit être communiquée pour qu’elle puisse être vendue
  3. Une offre doit être vendue pour qu’elle génère un revenu

En quoi cela concerne ma carrière ?

Me direz-vous !

Que ce soit pour une entreprise ou votre carrière, vous serez devant les mêmes questions. Vous devrez trouver des solutions, comment vous faire connaître et comment transmettre vos valeurs ajoutées.

Comme nous l’avons déjà vu précédemment, c’est ici que va résider votre plus grand challenge. Que ce soit pour trouver un job, d’avoir un avancement, soit simplement pour vendre au mieux ce que vous livrez chaque jour à vos clients (chef, patron, etc.).

En résumé

Ce troisième segment, qui est le processus marketing, doit permettre de générer des ventes et le revenu nécessaire à la survie de l’entreprise.

Connaître les besoins de ses clients est essentiel et nécessaire pour réussir et avoir du succès.

À quoi pourrait bien servir un canal obsolète peu adapté à son segment de clients, si ce n’est pour les perdre.

Dix points à retenir

  1. Les canaux décrivent comment une entreprise atteint et aborde ses clients
  2. Ils sont l’interface entre l’entreprise et ses clients
  3. Ils ont le rôle d’attirer l’attention du client sur l’offre proposée par l’entreprise
  4. D’aider les clients potentiels à évaluer et choisir les produits proposés
  5. Permettre au client d’acheter les produits qui sont en vente
  6. De donner au client la possibilité de recevoir une offre du produit désiré
  7. D’assurer un service après-vente
  8. Il y a divers types de canaux
  9. Les canaux ont cinq phases différentes
  10. Le plus compliqué est de faire savoir que nous existons et que nous avons un produit à vendre

Quelques questions pour faire le point sur votre carrière

  • Comment les clients peuvent savoir que vous existez
  • Comment les clients peuvent-ils évaluer vos produits ?
  • Les clients peuvent-ils acheter selon leurs préférences ?
  • Comment délivrez-vous votre produit ?
  • Comment, assurez-vous la satisfaction de vos clients après l’achat ?
  • Via, quel(s) canal(aux) créez-vous de la notoriété ?
  • Via, quel(s) canal(aux) délivrez-vous actuellement vos produits ?

En répondant à ces questions, et en y ajoutant les vôtres, vous trouverez certainement la bonne solution pour servir au mieux vos clients.

Vous voici déjà arrivée à la troisième étape

Ici vous rentrez dans le vif du sujet, comment puis-je vendre mon produit et à travers quels canaux.

C’est régulièrement ici que le bât blesse.

De nombreuses startup échouent, car ils attachent un intérêt trop faible à ce point. Ils ont un super produit, mais personne ne le sait vraiment. Ils restent à développer leur produit encore et encore, et en oublient de le proposer.

Essayez, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Relations avec le client : comment vous interagissez

Restez connectés, et venez faire un tour dans les prochains jours.

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Liens utiles

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Article apparenté

La valeur apportée est au centre de votre carrière et celui du business model

Lorsqu’il est question de business model, chacun de nous pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise.

Business-Model-Canvas.png

Information

Si vous avez manqué le début de la série, il est peut-être utile de voir l’étape précédente, vous trouvez le lien ci-dessous ou en fin d’article.

Le début est identique dans chaque module, ce qui permet de lire les diverses publications de manière autonome, tout en comprenant les sens généraux.

À vous de décider, ce qui vous sied le mieux.

Déjà paru dans la série

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui qui est pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes du BMC.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière. 

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Dans le domaine personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business-modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier
  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation
    Qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.
  2. La réflexion
    Qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.
  3. La réinvention
    Qui consiste à rectifier, ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.
  4. L’action
    Qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le model sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez
  2. Valeur apportée : votre contribution
  3. Canaux : comment vous diffusez votre offre
  4. Relations avec le client : comment vous interagissez
  5. Revenus : ce que vous recevez
  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez
  7. Activités-clés : ce que vous faites
  8. Partenaires clés : qui vous aidez
  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Valeur apportée (VP)

Une organisation essaye, à l’aide de valeurs ajoutées, de résoudre les problèmes et de couvrir les besoins de ses clients.

Cela peut se faire par

  • La mise à disposition de quelque chose de nouveau, qui crée parfois des besoins qui étaient inconnus avant leur arrivée, le téléphone mobile est un bon exemple.
  • En augmentant la performance, qui peut avoir ses limites comme c’est le cas actuellement dans le secteur informatique.
  • En adaptant son produit aux désirs du client ou à des segments entiers, ce qui se fait parfois avec la participation des clients.
  • En lui facilitant le travail, par exemple par la mise à disposition d’une partie ou la totalité des produits que le client vend ensuite.
  • Par un design novateur, qui prend toute son importance dans des secteurs tels que la mode ou l’électronique de masse (exemple Ipod).
  • La vente d’un produit de marque, qui confère un statut particulier à l’utilisateur. Certaines entreprises apportent de la valeur en aidant leurs clients à se sentir exceptionnels ou prestigieux. (par exemple, les marques de luxe).
  • Un prix plus attractif, à valeur égale, qui demande la mise en place d’un business model adapté. Une entreprise connue pour ce modèle est easy jet.
  • En lui donnant la possibilité de réduire ses coûts, par des formules qui évitent au client de devoir développer lui-même le produit qu’il utilise.
  • De réduire ses risques, en proposant par exemple des garanties supplémentaires sur l’achat, ou un service de dépannage rapide. Les clients industriels souhaitent également réduire le risque, en particulier le risque lié aux investissements (par exemple, le risque management, avant d’investir dans un nouveau projet).
  • Une disponibilité accrue a des produits qui étaient hors de portée de la plupart des personnes ou entreprises. Le time sharing (appartements, avions, voitures, etc.) est un bon exemple.
  • Des commodités supplémentaires, qui rendent l’utilisation plus aisée. Cela peut être une commande à distance, qui évite de se lever à chaque fois, ou qui ouvre le garage. Épargner du temps où des désagréments au client sont un bénéfice important.

Quelle est la valeur que vous apportez à vos clients

Comme nous l’avons vu dans la partie clients, ils peuvent être de différentes natures. De savoir comment vous aidez les autres à accomplir leurs tâches, c’est la question centrale de toute réflexion sur votre carrière.

Posez-vous ces deux questions

  1. Quel travail dois-je accomplir pour mes clients ?
  2. Quel bénéfice les clients retirent-ils de ce travail ?

Ces réflexions doivent vous pousser à réfléchir sur la finalité, c’est-à-dire la valeur que vous apportez, plutôt que le travail qui est fourni.

De comprendre comment vos activités se transforment en valeurs ajoutées pour vos clients, est essentiel pour la définition de votre business model.

Un exemple pour un journaliste ou rédacteur

  1. Améliorer la fluidité et le style des articles (activité-clé)
  2. Aider les clients à être publiés dans des revues scientifiques (valeur ajoutée)

Même si le travail est le même, le but final et la réflexion vont un pas plus loin.

En résumé

Ce deuxième segment est au centre de votre carrière.

La valeur ajoutée est plus qu’une activité-clé

De dire que vous effectuez le travail X, pour votre client, signifie nullement que vous apportez une valeur ajoutée.

Pensez-y lorsque vous complétez ce segment, et faites le pas supplémentaire nécessaire pour comprendre ce qui fait de vous une personne avec qui il fait bon travailler.

Dix points à retenir

  1. Passez à l’action, en complétant le deuxième secteur de la matrice
  2. Une organisation apporte de la valeur en résolvant les problèmes des clients
  3. La valeur ajoutée, que vous apportez, est la raison qui fait que vos clients travaillent avec vous plutôt qu’avec une autre personne
  4. Il y a de nombreuses façons de donner de la valeur ajoutée aux clients, choisissez celle qui fonctionne le mieux pour vous et le business model que vous visez
  5. Vous devez connaître la nature du travail à accomplir, et de quelle manière vous pouvez y apporter une plus-value importante
  6. La nature de la valeur ajoutée va définir votre business model
  7. Que pouvez-vous entreprendre, ou changer, dans votre approche, pour augmenter la valeur ajoutée
  8. Il existera toujours des clients où la seule valeur ajoutée est le prix, soyez-en conscient et acceptez de les perdre si votre business model est fondé sur d’autres éléments
  9. Avant de modifier votre business model pour un client ou un segment de clients, réfléchissez s’ils justifient une valeur ajoutée nouvelle ou spécifique
  10. La valeur ajoutée est bien davantage qu’une activité-clé que vous effectuez pour votre client tenez en compte lorsque vous établissez votre business model

Questions pour faire le point sur votre carrière

  1. Comment vos capacités ou compétences sont-elles utilisées ?
    De négliger où mal utiliser une compétence se traduit par une augmentation du stress ou/et de l’insatisfaction. Posez-vous la question si vous êtes en mesure d’ajouter cette capacité ou compétence à vos activités-clés pour améliorer votre valeur apportée?
  2. Votre personnalité est-elle en harmonie avec vos activités professionnelles ?
    Si c’est le cas, c’est super. Dans le cas contraire, vous serez amené à chercher de nouveaux clients (ce qui peut signifier ; changer de job) ou acquérir de nouveaux partenaires clés plus compatibles avec les vôtres.
  3. Qui est votre client le plus important ?
    Pourquoi il l’est ? Pour des raisons financières, ou d’autres éléments ? Justifie-t-il une valeur apportée nouvelle ou spécifique ?
  4. Quelle est la tâche que le client attend de vous ?
    De quelle manière pouvez-vous redéfinir, adapter ou modifier la valeur apportée pour que le client puisse mener à bien une tâche de plus grande envergure ?
  5. Servir le client vous met-il hors de vous ?
    Pouvez-vous vous permettre de vous séparer de ce client ? Sinon, comment pourriez-vous corriger la relation ?
  6. Votre valeur apportée répond-elle aux éléments les plus importants de la tâche que vous aidez le client à accomplir ?
    Êtes-vous certain d’avoir bien compris le besoin du client ? Êtes-vous en mesure de modifier, corriger, adapter vos activités clés et vous concentrer davantage sur les valeurs ajoutées ?
  7. Servir le client est-il trop coûteux ?
    Les coûts financiers et immatériels (stress, insatisfaction, etc.), sont-ils trop élevés pour continuer à servir ce client ? Les revenus ou/et avantages sont-ils trop faibles ?

Vous pouvez vous poser bien d’autres questions encore, l’important est de trouver les bonnes réponses pour le business model que vous voulez mettre en place pour votre activité professionnelle ou votre startup.

À vous de passer à l’étape suivante

Avec ce deuxième segment, vous allez découvrir ce que vous pouvez réellement donner de plus à vos clients.

C’est très souvent cet élément qui fera la différence et qui vous permettra de brûler la priorité aux autres personnes avec qui vous êtes en concurrence.

Essayez, et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnés dans ce poste

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Les canaux : ou, comment vous diffusez votre offre.

Restez connectés, et venez faire un tour dans les prochains jours.

Lecture proposée

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

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Business Model nouvelle génération
Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

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Liens utiles

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Article apparenté

Le Business Model Canvas vu autrement

Lorsqu’il est question de business model, chacun de nous pense immédiatement à une startup ou du moins à une entreprise.

Introduction

De nombreuses personnes définissent et documentent des pratiques d’entreprises, rares sont ceux qui définissent ou documentent méthodiquement des modèles économiques. Plus rares encore sont les individus qui appliquent le concept de business model à leur propre carrière.

C’est ce que nous allons faire à travers cette série de neuf articles, où nous allons aborder le sujet un peu différemment. Il sera question du : comment utiliser le BMC et établir — en plus du business model professionnel — celui pour vous en tant qu’individu.

En d’autres termes ; comment vous allez devenir le centre — à défaut du monde — du moins d’un business model.

Comment entretenir réussite et satisfaction ?

En comprenant votre mode de fonctionnement, pour ensuite adapter votre approche aux évolutions de votre environnement.

C’est ce qui vous sera proposé durant les neuf étapes que je vous propose.

Juste un rappel

Au niveau économique le plus élémentaire, un modèle économique (business model) est : la logique avec laquelle une organisation assure sa viabilité financière. 

Plus simplement, la façon dont une organisation entend gagner de l’argent.

Au niveau personnel c’est la façon d’exploiter vos points forts et vos talents pour vous développer sur les plans personnels et professionnels.

L’avantage de la matrice

Elle permet de décrire les business modèles personnels exactement comme les modèles économiques d’entreprise, avec deux différences :

  1. Dans le business model de l’individu, la ressource clé, c’est l’individu, en l’occurrence, vous : vos centres d’intérêt, vos compétences et capacités, votre personnalité, et les actifs que vous possédez ou contrôlez.
    Dans les organisations, l’éventail des ressources clés est souvent plus large — ainsi des ressources humaines en particulier.

  2. Un business model personnel prend en compte des coûts et des bénéfices “immatériels” (le stress et la satisfaction, par exemple) difficiles à quantifier.
    Le modèle économique d’une organisation ne prend généralement en compte que les coûts et les bénéfices monétaires.

L’approche est fondée sur quatre piliers

  1. La modélisation : qui consiste à découvrir et à apprendre à utiliser les outils de description et d’analyse des modèles économiques.

  2. La réflexion : qui consiste à revisiter vos choix et à explorer de nouvelles pistes pour mettre en harmonie vos aspirations personnelles et professionnelles.

  3. La réinvention : qui consiste à rectifier ou à réinventer, votre vie professionnelle en vous servant de la matrice et des découvertes que vous avez faites dans les étapes une et deux.

  4. L’action : qui consiste à donner vie à votre nouveau business model.

Le modèle sur neuf segments

  1. Clients : qui vous aidez

  2. Valeur apportée : votre contribution

  3. Canaux : comment, vous diffusez votre offre

  4. Relations avec le client : comment, vous interagissez

  5. Revenus : ce que vous recevez

  6. Ressources clés : vous et les moyens dont vous disposez

  7. Activités-clés : ce que vous faites

  8. Partenaires clés : qui vous aidez

  9. Coûts : ce que vous donnez

Nous allons aborder chaque élément dans le détail durant ces prochains jours et semaines.

À chaque article, un des segments sera expliqué et opposé au BMC professionnel ce qui vous permettra de l’utiliser de manière plus complète.

Les clients (CS)

« Une organisation sert des clients qui sont la raison d’exister d’une organisation, car aucune organisation ne survit longtemps sans clients payants. »

Dans le cas de l’entreprise, les deux principaux groupes sont :

  • b-to-binterentreprises, qui servent d’autres entreprises

  • b-to-cgrand public, qui servent des consommateurs

Un point-clé souvent occulté : Toute organisation qui apporte un service gratuit à un groupe de clients, doit avoir un autre groupe de clients qui subventionne celui qui ne paye pas.

Une organisation peut avoir un ou plusieurs segments de clients, comme :

  • Marché de masse

  • Marché de niche

  • Segmenté — divers segments dans un même domaine

  • Diversifié — déserts deux segments avec des besoins et problèmes très différents

  • Multi-sided platform — désert deux segments, ou plus, dépendants l’un de l’autre, comme : une société de cartes de crédit, qui a besoin d’un grand nombre de clients ainsi que de nombreux commerçants qui acceptent leur carte

Pour commencer, posez-vous deux questions

  1. Qui est le client ?

  2. Quelle tâche a-t-il besoin d’accomplir ?

Ces deux questions vous permettront de faire un bon pas en avant. Car il est courant que le client se trouve être un autre que, ce qui est supposé initialement.

Intéressons-nous à votre modèle économique

Limitez-vous aux activités professionnelles que vous exercez pour gagner votre vie, ou qui sont censées fournir votre revenu.

De donner une image précise de votre activité professionnelle, vous donneront un meilleur aperçu et permettront de tenir compte des éléments subjectifs comme : le stress, la gestion du temps, la reconnaissance, les conflits ou autres éléments du genre.

Vos clients sont ceux que vous aidez

Souvenez-vous, que les clients sont ceux qui payent pour recevoir un bénéfice, ou qui reçoivent un bénéfice gratuitement, car ils sont subventionnés par d’autres.

En tant que salarié : vos clients ou groupes de clients peuvent être ceux qui ont besoin de votre soutien pour accomplir leurs tâches, comme :

  • Votre patron

  • Votre supérieur direct

  • Et tous ceux qui sont directement responsable de votre revenu

Vous fournissez un travail, eux votre revenu, ce qui fait qu’ils sont un type de client pour vous.

Pour commencer votre BMC personnel, vous pouvez inscrire les divers noms dans votre matrice. Inscrivez ainsi tous les noms des personnes à qui vous devez rendre des comptes.

En tant qu’entrepreneur : vos clients sont ceux qui vous fournissent un revenu, ou ceux qui sont parrainés par d’autres.

Vous avez fait le tour des noms

Réfléchissez un instant sur le rôle que vous jouez dans l’entreprise, qui sont vos clients internes, en vous posant les questions :

  • Qui dépend de moi ou de mon travail ?

  • À qui je fournis des services ?

  • À qui je confie du travail ?

Même si ces personnes ne vous fournissent aucune rémunération directe, la qualité de votre travail, envers eux, à une importance capitale sur le fait que vous receviez ou non votre salaire à la fin du mois.

Exemple : vous êtes responsable du service d’entretien d’un parc de machines de l’entreprise qui vous emploie, et vos clients sont vos collègues du département décolletage. S’ils devaient se plaindre de votre travail lacunaire, vous risqueriez rapidement de vous retrouver sans revenu.

Ajoutez également les clients externes

Peut-être que vous n’êtes que très peu en contact avec eux, il n’empêche que sans eux vous n’auriez probablement aucun revenu.

Il peut s’agir d’entreprises ou d’individus qui achètent le produit que vous proposez. Mais également les acteurs clés avec qui vous interagissez régulièrement. Pour finir, et pour ratisser plus large, pensez également à des groupes et entités plus importantes (villes, pays) qui ont des intérêts communs avec votre société.

A présent, vous devriez y voir beaucoup plus clair

Peut-être que vous êtes surpris, car vous n’avez encore jamais vu les choses de cet angle.

Cela peut être le bon moment pour se rendre compte que, beaucoup plus de choses peuvent influencer notre place de travail et le revenu que nous recevons.

Mais également, que notre pensé devrait être orientée équipe, au lieu de se limiter à un simple JE.

En résumé

Ce premier segment est à la base de tout.

Il ne vous sert à rien d’avoir le meilleur produit au monde, si aucun client n’en veut… C’est la raison, pourquoi la matrice commence par ce point essentiel.

Les dix points à retenir

  1. Passez à l’action, en complétant le premier secteur de la matrice

  2. Une organisation sert des clients

  3. Les clients sont la raison d’exister pour une organisation

  4. Une entreprise peut servir un ou plusieurs groupes de clients

  5. Les clients sont ceux qui payent pour recevoir un bénéfice

  6. Et d’autres qui sont parrainés. Google est un bon exemple : les clients parrainés sont ceux qui utilisent gratuitement leurs outils. Les sponsors sont ceux qui achètent les clics avec adwords

  7. Vos clients sont ceux que vous aidez… personne d’autre

  8. Qui aidez-vous, au sens large du terme ?

  9. Pour quelle tâche, qu’il doit accomplir, le client a-t-il besoin de vous ?

  10. De voir tous les clients (internes et externes), peut ouvrir à un nouveau point de vue, et de se rendre compte de l’importance de chaque acteur.

La balle est dans votre camp

En démarrant votre business model canvas personnel, vous débutez une démarche qui peut vous amener sur de toutes nouvelles idées et ouvrir d’autres portes.

Au fur et à mesure que vous avancerez, votre vue sur le monde professionnel — et votre chemin de vie — peut également prendre une tout autre direction.

Essayez et faites-moi savoir comment les choses se passent pour vous, et si vous avez fait d’autres observations que celles qui sont mentionnées.

La prochaine étape, que je vais présenter, sera : Les valeurs apportées ou votre contribution.

Restez connectés, et venez faire un tour les prochains jours pour la suite.

Lecture proposée

Business Model nouvelle génération
Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

Business Model You
De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

Un groupe c’est bien, une équipe mieux !

“Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite.” Henry Ford, industriel

Le rôle d’un leader de groupe

Consiste à cultiver l’esprit d’équipe.

Dans bien des situations, le plus grand défi est de limiter les égoïsmes personnels de ses collaborateurs, et de soi-même…, pour travailler ensemble.

Si le team building passe avant tout par des actes, il convient de garder à l’esprit que le choix des mots est également souvent primordial.

Il y a des milliers de modèles

Comment former et diriger une équipe.

Un des modèles, issu des Américains Alan Drexler et David Sibbet (cofondateurs de la société de consulting d’entreprise Grove), est particulièrement intéressant.

Ce modèle connu sous le nom de TPM ou Team Performance Model démontre que chaque groupe passe à travers sept différentes étapes lors d’un projet.

À chaque étape des questions pertinentes

En suivant le modèle, chaque étape peut être facilement reconnue à travers des questions de base. Par exemple au début, c’est de savoir : pourquoi je suis ici ? Au milieu : Comment, allons-nous faire ? Et à la fin : Devons-nous continuer ?

À chaque étape quelques adjectifs

Qui nous permettent de situer facilement le sentiment éprouvé par l’équipe, et ainsi mieux comprendre les réactions.

Nous aurons les groupes : résolu et non résolu.

Ce qui est également important : L’expérience démontre que chaque groupe passe par toutes les phases. Si il en saute une, il sera contrainte d’y revenir ultérieurement.

Un système vivant

Qui tente de favoriser le travail d’équipe.

Il permet de faciliter les réunions ; de travailler à la fois le processus, tout en garder la vue d’ensemble sur la productivité ; d’augmenter la connexion et la sensation d’appartenance à l’équipe.

Les sept étapes du modèle

Qui ont une partie de création partant de l’étape 1 jusqu’à l’étape 4. Et une autre partie entretient partant de l’étape 5 jusqu’à l’étape 7.

Chaque étape contient une situation résolue ou non résolue, que nous pourrons définir avec les adjectifs ci-après.

1. Orientation : Pourquoi, je suis ici ?

Résolu : l’équipe connaît la finalité du projet, les membres qui participent, et se sentent intégrés.
Non résolu : Il y a de la confusion, des incertitudes et de la peur.

2. Construire la confiance : Qui êtes-vous ?

Résolu : Le respect mutuel, la sincérité et la confiance sont de mise.
Non résolu : La précaution, la méfiance et la duplicité, empêchent d’avancer de manière sereine.

3. Clarifier les objectifs : Que fait-on ?

Résolu : Les hypothèses sont explicites, les objectifs clairs, et la vision partagée par tous.
Non résolu : Le groupe est apathique, sceptique et il y règne une concurrence interne inapproprié.

4. L’engagement : Comment fait-on ?

Résolu : Les tâches sont allouées, les rôles définis, les décisions prises.
Non résolu : Il existe une dépendance et une résistance par manque de clarté.

5. Implémentation : Qui fait quoi, quand et où ?

Résolu : Le processus est clair, cohérent et l’exécution organisée.
Non résolu : Il y a des conflits, de la confusion et des jalons manquants.

6. Haute performance : Bravo !

Résolu : Les interactions spontanées et la synergie sont présentes dans l’équipe, et les résultats sont surpassés.
Non résolu : Il y a un ressenti de surcharge et d’incohérence dans le groupe.

7. Renouvellement : Pourquoi continuer ?

Résolu : Il y a de la reconnaissance et des félicitations, la maîtrise du changement et de l’endurance dans le travail de groupe.
Non résolu : Il y a un ressenti d’ennui et d’épuisement.

Un doute sur la phase où se trouve votre équipe ?

Un bon soutien est de noter quelques adjectifs, selon les exemples fournis précédemment, et de poser les questions suivantes :

  • Quels mots vous concernent personnellement ?
  • Quels mots concernent l’équipe ?

Acceptez les réponses négatives

Provoquées par l’insatisfaction des membres du groupe. Pire que le conflit ouvert celui occulté va vous obliger, sur la dernière ligne droite, de régler des thèmes qui devaient l’être depuis bien longtemps.

Évitez d’adapter formellement votre équipe à ce modèle. Voyez-le plutôt comme une boussole qu’un stimulateur cardiaque. 

L’original du site des auteurs http://www.grove.com

The Team Performance Model expliqué par David Sibbet — (anglais durée 10’43’’) également très intéressant.

En résumé

Il est possible d’affirmer que : le TPM couvre aussi bien l’étape de création de l’esprit d’équipe que celle de l’entretien de sa performance.

Mais également que tout est une éternelle remise en cause — ce qui semble inévitable pour autant que l’homme intervient dans le processus — qu’il s’agit de garder en mémoire.

Rien n’est jamais acquis ! 

Même un groupe qui devient une équipe soudée, arrive un jour au point 7. 

Restez vigilant !

Comment mettre en pratique le TPM

Dans un contexte projet.

Pour vous servir au mieux de cette méthode, si vous dirigez une équipe, il est conseillé d’expliquer le TPM à tous les participants du projet dès le début.

Après avoir démarré le projet, faites régulièrement un sondage en demandant à l’équipe :

  • Vous êtes dans quelle phase du TPM ?
  • De quoi avez-vous besoin pour passer à la prochaine phase du TPM ?

À quoi correspondent les étapes

Si nous les transposons en grandes lignes sur un projet.

  • Les étapes 1 à 4 pourraient être assimilées à une réunion de lancement de projet, où sont définis le contenu, l’équipe et leur mission.
  • L’étape 5, si absente à la réunion de lancement, trouve en général sa place dans une réunion commune de planification. Cela permettra à chacun de connaître clairement le plan d’action avec les délais et les principaux jalons.
  • Avant de passer à l’étape 6, nous pouvons ajouter une boucle autoadaptive, qui se situe en général entre les étapes 5 et 6. Elle s’inscrit dans un contexte dynamique, qui est consécutif à des facteurs internes ou/et externes à l’entreprise, et au traitement d’imprévus ou de nouvelles demandes. 
  • Dans une situation de crise — lorsque les résultats intermédiaires sont sur la sellette — ou l’équipe doit être remise sur les rails, les étapes seraient 6–2–3–4–5.
  • L’étape 6, la bonne, peut être assimilée à la fête qui suit le succès d’un projet…
  • La dernière, l’étape 7, permet de remotiver l’équipe en reconnaissant l’apport des participants et les résultats obtenus : au même titre que la réunion de bilan du projet, le renforcement de l’appréciation s’avère une condition préalable au renouvellement du processus collaboratif de travail en mode projet. 

Un groupe avance uniquement

Lorsqu’une personne a le courage de faire le premier pas.

En vous mettant en route, vous serez le vecteur qui fera bouger votre équipe. Vous devriez d'ailleurs être prêt à être le premier à vous lancer et à faire des erreurs.

Quels sont vos secrets pour créer plus d’esprit d’équipe ?

Merci de votre partage!

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