Confiance

Mes croyances me jouent parfois des tours, mais je continue d’y croire…

Si vous ne croyez pas en vous, qui le fera ?

Une citation du Dalaï Lama qui mérite largement une réflexion : “Là où règnent force intérieure et confiance en soi disparaissent méfiance, peur et doute.”
Crédit photo : Fotolia

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La situation est bien réelle

Un problème récurrent dans la vie, et dans celle des start-up, c’est que la foi se fait régulièrement la malle.

Même si c’est certainement le mauvais moyen pour réussir, cela peut se comprendre aisément.

Les problèmes sans issue

Chaque entrepreneur (qu’il soit seul ou accompagné) se trouve certains jours devant des problèmes qui lui semblent insurmontables.

Dans certains cas, ils peuvent être assimilés à un MUR infranchissable, ou du moins seulement avec une très grande difficulté.

C’est du moins ainsi que nous voyons les problèmes dans les mauvais jours.

Les jours où le soleil reste aux abonnés absents

Ce sont ces jours sans soleil (c’est une image), ou tout semble sombre, et où nous sommes de l’avis qu’il aurait mieux fallu rester couché…

Mais, voilà, c’est rarement en restant coucher et inactif que les problèmes se résolvant bien au contraire (même que dans de rares cas, cela peut se produire).

Après la pluie le beau temps

C’est dans ces moments qu’il est essentiel de garder la foi en ses possibilités, et avoir une vision claire.

Et, également, de savoir où nous voulons aller et comment nous comptons le faire.

Alors, que faire ?

Je doute qu’il y ait une solution universelle.

Par contre, nous avons la plupart du temps les outils nécessaires en nous — ou dans notre entourage — pour trouver une solution.

Voir les choses autrement

Si notre vision est troublée, c’est parce que nous nous contentons de voir les choses, comme nous les avons toujours vues.

Parfois, il suffit de changer légèrement notre angle de vue pour que les choses changent subitement… et, apparemment, sans raison.

Au secours, je me noie dans mon verre d’eau

Un autre fait récurrent : nous ne pouvons, ou voulons (ego, fierté, etc.), demander du soutien autour de nous, alors que c’est très souvent un très bon plan.

Un échange, avec une personne bien intentionnée, fait souvent des miracles… osez demander.

Se mettre en cause

Certainement une qualité que chaque entrepreneur doit posséder absolument.

De penser que nous pouvons partir, dans un projet, planifier, et ainsi tout maîtriser, est une grande illusion qu’il vaut mieux laisser au pays des bisounours, ce que le monde de la start-up est loin d’être.

Abandonner : peut également être une option

Parfois, nous devons accepter la situation telle qu’elle est… noire !

C’est-à-dire, nous avons fait les mauvais plans, produisons une stratégie défaillante, erronée, ce qui nous a mis dans une situation difficile… Dans ce cas, mieux vaut l’accepter.

À nous de corriger le tir. Ou simplement abandonner l’idée, qui est peut-être moins génial que ce que nous avions pensé initialement et jusqu’à ce jour.

Comme il est important de tenir tête, lorsque nous sommes sur la bonne voie. Abandonner (qui peut également signifier de faire un pivot), lorsque nous sommes manifestement sur la mauvaise voie, c’est faire fi de bon sens et de force de caractère.

Ne croyez personne, qui vous dit le contraire.

Quelques signes pour reconnaître que certaines choses veulent nous quitter pour aller ailleurs.

  1. Le projet ne nous fait plus plaisir. Lorsque nous y pensons, nous avons la sensation physique d'une pression dans la poitrine, d'un poids sur les épaules, de quelque chose qui nous accable plutôt qu'elle ne nous donne des ailes.
  2. Le projet nous cause des soucis. Nous ne savons plus quoi en faire et, il y a toujours plus d'obstacles qui se dressent devant nous. De multiples signes nous indiquent que même le temps ne nous donnera aucune relation fructueuse avec ce projet.
  3. Lorsque nous nous imaginons renoncer à ce projet, nous sentons intérieurement soulagés. Nous retrouvons force et confiance.

S’accrocher jusqu’à ce que mort s’ensuive

En résumé, vous pouvez retenir : Qu’avoir du courage, reste un adage indispensable à toute vie d’entrepreneur.

Ce qui signifie qu’il faut être capable de continuer, même lorsque c’est très difficile.

Cela ne signifie cependant nullement, qu’il faut s’accrocher à tout prix, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Demandez, vous obtiendrez

Pensez à demander plus souvent du soutien, ce que la plupart des personnes de votre entourage vous donneront avec grand plaisir. Si c’est autrement, changez votre entourage.

Savoir demander du soutien est un signe de force, contrairement à ce que certains semblent penser.

Car, le monde est fait pour être en équilibre entre le donner et le recevoir.

Pensez-y, la prochaine fois que la tempête sévie !

Dix solutions qui peuvent aider à démonter le MUR

  1. Revoyez les bases, c’est-à-dire : vos activités respectent-elles vos valeurs de base ? Sans elles, aucune activité ne peut être couronnée de succès.
  2. Visitez vos plans, c’est-à-dire : avez-vous une vision claire, savez-vous où vous voulez aller ? Cette vision est-elle suffisamment présente devant vos yeux ? Est-elle réaliste, suffisamment motivante, et respecte-elle vos valeurs de base ? Sans vision, il est difficile de naviguer et cela d’autant plus par mauvais temps.
  3. Visitez votre mission, c’est-à-dire : votre mission est-elle la bonne. Cette dernière contient-elle vos valeurs de base, et est-elle dirigée vers votre vision ?
  4. Revoyez vos buts et objectifs, c’est-à-dire : vos buts et objectifs sont-ils dirigés et tiennent-ils compte des trois points précédents ? Se fixer des buts, et avoir des objectifs réalistes, va vous tenir sur la route même lorsqu’elle est sinueuse et en mauvais état.
  5. Revisitez votre canvas de la proposition de valeur (VPC). Car connaître les besoins de vos clients sont bien plus importants, que de vous faire plaisir avec un produit qui semble être le meilleur du monde… à vos yeux.
  6. Revisitez votre business model canvas (BMC). Avez-vous vraiment tenu compte de tous les éléments et, êtes-vous entouré des bonnes personnes ?
  7. Analysez votre communication : est-elle adaptée à votre segment cible ? Êtes-vous au bon endroit (plates-formes), publiez-vous les bonnes choses, et suffisamment pour être visible ?
  8. Visitez plus de clients potentiels : car, eux seuls vont faire que votre entreprise vive où meurt. Si c’est ici que cela pêche, il sera difficile (à terme) de réussir votre startup.
  9. Améliorez votre pitch : Avoir un excellent produit est insuffisant ! Par contre, savoir présenter, et se vendre, est souvent plus important que le produit en soi. Oui…, l’homme est un être émotionnel.
  10. Consultez des personnes qui peuvent vous faire avancer. Que ce soit en direct ou en ligne, dans des groupes de Mastermind, des forums de discussions, avec d’autres entrepreneurs, soit un coach… Seul, compte le résultat, et finalement il doit compter pour vous, si vous entendez quitter le statut de start-up, et devenir à terme une entreprise qui réussit dans son domaine.

Vous l’aurez compris, vous pouvez changer les choses

Cela devrait être une bonne nouvelle, et vous donner le punch nécessaire pour démonter le MUR, plutôt que de l’entretenir inutilement.

Osez être autrement

Ce qui sous-entend que vous êtes prêt à accepter le changement, vous remettre en question, et changer ce qui doit l’être… Sans état d’âme, aucun.

Outils

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De transposer le BMC sur l’individu — traitée comme une PME — est une approche nouvelle, que les auteurs de Business Model YOU (un groupement collaboratif) ont su faire avec brio. Ce livre, qui propose de réinventer la carrière grâce à une méthode révolutionnaire, est une vraie mine d’or qu’il vaut la peine de parcourir.

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Aujourd’hui, de nouveaux secteurs d’activité voient le jour tandis que ceux d’hier s’effondrent. Les jeunes loups défient les acteurs traditionnels, dont certains se battent pour se réinventer et rester dans la course. De nouveaux modèles économiques émergent, qui remettent en cause les principes acquis et ouvrent de nouvelles pistes. Comment se positionner stratégiquement dans un paysage intensément concurrentiel ? Comment transformer ses idées en modèles économiques révolutionnaires qui dépassent les principes traditionnels ou qui leur donnent une nouvelle jeunesse ? L’ambition de Business Model nouvelle génération est de vous y aider.

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Lien utile

Site officiel (en anglais) des auteurs : https://strategyzer.com/

Mes convictions

Cette situation, je ne la connais que trop bien, c’est la raison qui m’a décidé de partager avec vous les outils qui m’ont permis d’avancer sur mon chemin d’entrepreneur parfois parsemé de murs.

C’est grâce à ces points que j’ai pu, même si c’était parfois difficile et compliqué, maintenir mon cap pendant les périodes les plus difficiles.

De plus, rien n’étant jamais acquis, je reste vigilant et prêt à affronter la prochaine tempête avec toujours plus de vigueur et de détermination.

À l’image d’un fleuve, qui puise sa force dans son lit, j’avance sans cesse, sans me révolter. Même si parfois, je sors du lit lors de mauvais temps ou de moments de plénitude, je finis par retrouver ma place et mon équilibre.

C’est une approche intéressante sur laquelle je vous invite à réfléchir quelques instants.

Trouvons le dialogue

Si cet article vous a plu, et que vous l’avez trouvé utile, vous pourriez répondre à la question suivante : En quoi votre approche, envers le “MUR”, va-t-il changer ?

Merci de simplement ajouter votre réponse dans les commentaires. Si vous préférez le faire à travers un courriel il est également la bienvenue.

Partager, c’est gagner…

Le temps me manque et pourtant j’augmente mes charges…

Il est 9 heures du matin et Paul se réveille péniblement, qu’à bien pu se passer, il est en retard pour le travail ? 

Il se sent fatigué et sans motivation ni élan. Il aimerait tellement rester dans son lit douillet et bien chaud. Continuer son rêve magnifique d’une plage de sable ensoleillé, loin de son travail et de ses collègues qui l’exaspèrent…

Il ne voit aucune lueur à l’horizon

Depuis plus de dix ans qu’il travaille dans une société d’assurance, en tant que responsable du service des sinistres, il lui semble que le travail n’a cessé d’augmenter.

De se dire qu’il lui reste encore de très nombreuses années à tirer jusqu’à sa retraite, lui enlève le dernier courage qui lui restait encore.

Il le sait, rien ne va changer

Lui qui aime tant le travail bien fait. Ce que la majorité des collaborateurs de son service ne semblent pas avoir compris à ce jour.

Alors que faire, si ce n’est de le faire lui-même.

La direction apprécie son travail

Ce qui ajoute encore du travail de la part des sa direction, vu qu’il connaissent son sérieux et la qualité exceptionnelle de son dur labeur.

Oui, la situation devient intenable et semble être sans issue pour lui.

Une histoire qui se répète jour après jour

Peut-être pour un de vos proches, un collègue de travail ou pour vous-même.

Si c’est le cas, sachez que vous faites partie d’un groupe bien représenté dans notre société actuelle. Qui tente tout, pour se sortir de cette spirale infernale.

Le problème, peu y arrivent vraiment.

Un court instant dans la vie de Pierre Desproges…

Je ne suis pas à proprement parler ce que l’on appelle un maniaque

Simplement, j’aime que tout brille et que tout soit bien rangé. Quand je rentre à la maison, la première chose que je fais, c’est de me servir du thé. Je me verse moi-même le thé, bien au milieu du bol. Le sucre doit être vertical. Sinon, c’est le bordel. Ensuite, je range le bureau, le chien, les gosses et j’astique le zèbre. […] J’aime beaucoup les zèbres, les rayures sont bien parallèles. J’aime que les choses soient bien parallèles. Je n’apprécie rien tant que cet instant, trop éphémère, hélas, où ma montre à quartz indique 11 h 11. Parfois j’ai un orgasme jusqu’à 11 h 12.

Extrait de Pierre Desproges se donne en spectacle (Papiers).

De quel groupe faites-vous partie ?

En réduisant le nombre de groupes à trois, nous pouvons considérer qu’ils sont les suivants :

1. Le perfectionniste

Pour qui ce n’est jamais assez bien. Il va dans les derniers détails en permanence — même lorsque c’est inutile — ce qui lui demande un temps considérable. Cela se traduit très régulièrement par un manque de temps et parfois une remise du travail tardive.

Ce groupe a également souvent beaucoup de peine à déléguer du travail, car comme à l’image de Paul, ils pensent que les tâches seront exécutées de manière imparfaite.

Je vis avec un perfectionniste, un témoignage poignant : Le credo de Paul : placer la barre toujours plus haut, et ce dans les moindres détails. Dans notre vie commune aussi, il cherche la petite bête. Et cela m’agace ! Alors, je prends le contre-pied, pour rétablir l’équilibre. Je laisse volontairement traîner mes affaires, je rate un plat de temps en temps, je déplace exprès un cadre de deux millimètres… Je le provoque, je le titille, je me moque de lui : « Tiens, tu as un lacet plus long que l’autre ». En tout cas, je n’accepte plus ses reproches, ni ses tentatives pour me culpabiliser.

2. Le dirigé par autrui

Vous en connaissez certainement au minimum un dans votre entourage proche. C’est celui qui dit toujours oui à tout et à tout le monde. De dire non, c’est plus qu’un défi… finalement il ne veut blesser personne.

En y regardant de plus près, nous pouvons constater que le fait de dire oui à tout, il devient très compliqué de rester à un niveau acceptable de volume de travail.

C’est dans ce groupe que nous rencontrons le plus de personnes qui subissent un burnout.

Méditez sur ces préceptes : « L’apprentissage de la désobéissance est un long cheminement. Il faut toute une vie pour aboutir. » Maurice Rajsfus, historien. « Très peu d’hommes et de femmes existent par eux-mêmes, ont le courage de dire oui ou non par eux-mêmes. » Marguerite Yourcenar, écrivain et académicienne. « Penser, c’est dire non. » Alain, philosophe.

3. Le désorganisé (désordonné)

Certainement ceux qui sont le plus difficile à gérer. 

Très souvent ce sont des personnes créatives ou/et chaotiques. Ils n’ont jamais de problèmes avec le temps, vu qu’ils n’en ont pas fixé. Lorsque nous leur posons la question : où en êtes-vous ?, ils répondent généralement qu’il leur faut un peu plus de temps pour être créatifs.

Ils préfèrent d’ailleurs largement rêver, plutôt que d’exécuter des travaux ennuyants, jusqu’au jour où ils se font subitement rattraper par leur entourage qui attend qu’ils fournissent leur part de travail.

Je subis mon désordre de plein fouet : En étant désordonnée, c’est moi que je pénalisais le plus dit Julie. Je crois être devenue désordonnée pour ne pas être réduite, comme certaines femmes de ma famille, à un rôle de femme d’intérieur. Chez moi, j’ai laissé les choses s’accumuler pour affirmer ma liberté… et sans doute aussi pour contrer une mère qui m’a répété toute mon enfance de ne rien jeter “parce que c’est du gaspillage”. Il se peut enfin que j’aie entretenu une joyeuse pagaille dans ma maison par opposition à la discipline que requiert mon activité professionnelle…

Peut-être êtes-vous dans un de ces groupes, ou dans plusieurs en même temps. Ce qui compte, dans un premier temps, c’est de reconnaître qui nous sommes, c’est ce qui va nous faire avancer par la suite.

Nous pouvons considérer

  • Que le temps, même que chacun de nous en possède le même montant, semble avoir une durée différente pour chacun d’entre nous.
  • Que nous sommes régulièrement confrontés à des impasses, provoqués par nos agissements.
  • Que nous subissions la situation en fonction de notre manière d’être, de penser, et d’agir.

Alors, que faire ?

Même s’il est possible d’être un mélange, des trois groupes cités, chacun a une tendance à être plus l’un que les autres.

Certains remèdes, que je vais lister ci-après, peuvent servir tous les groupes, et d’autres seront plutôt adaptés à un seul des trois.

Si le perfectionniste maîtrise en principe très bien les buts, le désorganisé, n’en a souvent même jamais entendu parler. Quand le désorganisé peut très facilement dire non, le dirigé par autrui se bat quotidiennement avec ce problème.

Pour éclaircir les choses, je vais ajouter les groupes (I) (II) et (III) en fin de phrase, pour donner une direction du/des groupe-s que cela touche le plus. Il s’agit d’une indication uniquement.

Dix remèdes pour diminuer votre stress

Dans un ordre aléatoire.

1. Apprenez à dire NON (II)

Peut-être que vous serez contraint d’expliquer à la personne qu’il s’agit d’un non envers la tâche uniquement. C’est pourtant le seul moyen pour que la charge de travail devienne supportable pour vous.

2. Déléguez (I) (II)

Cela peut constituer un réel défi pour le groupe I, lui qui aime tellement le travail parfait (…) au détriment de toute autre chose. Si vous êtes dans cette situation, faites un pas vers le partage des tâches et donnez ainsi plus de confiance aux personnes qui vous entourent.

Pour le groupe II, il s’agit plutôt d’une question de survie. Si vous gardez toutes les tâches que vous avez acceptées, même que c’était de la folie pure, vous courrez tôt ou tard vers votre perte. Que ce soit la vie sociale — il faut que je travaille jour et nuit et sept jours sur sept pour y arriver — soit de votre santé… le burnout guette à la porte.

3. Fixez-vous un but (III) (II)

Même en étant une personne créative du groupe III, il est possible de se fixer des buts. Cela devient même nécessaire, lorsque le travail s’effectue en équipe. Imaginez-vous que l’avancement du projet dépend de votre travail.

Pour le groupe II, il s’agit bien plus de se fixer des buts de réductions de travail. Un but qui va vous ramener progressivement vers un rythme de travail plus sain pour vous et votre entourage.

4. Faites de l’ordre (III)

Dans vos projets, vos dossiers, votre bureau et partout où c’est nécessaire pour que vous puissiez y voir plus clair. De plus, cela va vous faire gagner un temps considérable, vu que vous ne serez plus obligé de chercher vos affaires.

5. Allez un pas plus loin (I)

Lorsque toute autre personne se dit : j’y reviendrais plus tard, la personne du groupe I ne peut franchir ce pas. Impossible d’avancer, c’est un blocage total. Même si le souci du travail bien fait peut avoir des avantages, celui du travail parfait semble avoir bien plus d’inconvénients que d’avantages.

Pensez-y, lorsque vous serez à nouveau dans cette situation, faites un pas de plus. Commencez avec des tâches de moindre importance, avant de vous attaquer à celles qui sont essentielles à vos yeux.

6. Fixez des priorités (I) (II) (III)

Pour le groupe I, les priorités posent des frontières et vous indiquent clairement ce Sur quoi vous pouvez travailler et ce que vous devez ignorer. Et pour chaque activité, les priorités vous indiquent le niveau suffisant de qualité à atteindre.

Pour le groupe II, les priorités sont axées sur la vie privée, sociale et professionnelle et vous remettent à l’ordre lorsque vous délaissez totalement l’un de ces trois volets nécessaires pour l’équilibre.

Finalement, le groupe III, les priorités servent à donner un ordre des choses qui sont à faire, pour que les délais puissent être respectés.

7. Prenez un rendez-vous avez-vous (I) (II)

Une démarche qui revêt une très grande importance pour ces deux groupes. D’avoir un rendez-vous quotidien, un tête-à-tête avec soi-même, permet de se poser des questions essentielles.

Si pour le groupe I ce sont des questions du genre :

  • Ai-je fait preuve de perfectionnisme ?
  • De ce fait, ai-je blessé ou été désagréable avec mon entourage ?
  • Que dois-je faire, ou ne pas faire, aujourd’hui ?

Pour le groupe II, ce sera plus :

  • Ai-je dit oui, ou je devais refuser ?
  • Ai-je délaissée un des trois piliers de ma vie ?
  • Ai-je pris les pauses pour manger et pour faire un minimum d’activités physiques ?

8. Faites-vous confiance (I) (II)

La confiance en soi permet d’aller de l’avant, de prendre des risques, mais aussi de s’adapter aux situations nouvelles quand l’occasion se présente. Elle est nécessaire lorsqu’il s’agit de mobiliser des compétences spécifiques afin de relever un défi ou de se remettre d’un échec.

Sans elle, tout semble beaucoup plus compliqué.

L’estime de soi connaît des hauts et des bas, mais peut aussi s’altérer, faute d’attention et de soins réguliers.

Voici un exercice, conçu par Frédéric Fanget (psychiatre et psychothérapeute) qui peut vous aider à améliorer votre confiance.

  • Choisissez l’expérience positive, parmi toutes celles que vous avez pu vivre par le passé, qui vous a permis de vous sentir fier de vous, de mobiliser des compétences ou des ressources jusque-là inexploitées, ou encore de surmonter un obstacle que vous pensiez de prime abord infranchissable.
  • Accordez-vous un temps de calme et de solitude pour revivre pleinement cet épisode positif, comme si c’était un film. Visualisez le plus grand nombre de scènes possible et laissez resurgir toutes les émotions qui y sont associées.
  • Questionnez-vous à propos de cet événement : dans quel état émotionnel vous trouviez-vous avant de mobiliser vos forces (quelle était la nature de vos peurs, de vos doutes…) ? Aviez-vous au contraire des certitudes ? À quel type de ressources avez-vous fait appel (demande d’aide, affirmation de soi, courage, imagination, audace…) ? Qu’est-ce qui vous a poussé à agir ? Comment vous sentiez-vous pendant que vous agissiez (quelles étaient vos pensées, vos émotions) ? Quelles découvertes avez-vous faites (sur vous, sur les autres)?
  • Identifiez la compétence (ou bien le faisceau de compétences) qui, in fine, vous a permis de réussir et d’atteindre votre objectif (l’intuition, l’esprit de synthèse, l’enthousiasme communicatif…).
  • Installez-vous dans la sensation de votre réussite, revivez pleinement les images et les émotions qui y sont liées (fierté, étonnement, soulagement, euphorie…).
  • Félicitez-vous : adressez-vous un compliment qui porte sur les talents que vous avez utilisés pour réussir.

9. Organisez-vous mieux

Le fait de s’organiser, de manière claire, enlève souvent le poids nécessaire de nos épaules pour faire le pas supplémentaire. L’organisation peut avoir des sens multiples. Que ce soit l’organisation de notre travail, celui de notre vie familiale ou sociale. 

Avoir quelques repères, même souples, aide déjà beaucoup.

10. Acceptez le changement

Modifier un certain nombre de paramètres dans notre vie, suppose également que nous soyons prêts à accepter le changement.

Un changement qui semble si souvent poser un immense problème à nombre d’entre nous. Il nous semble parfois plus facile de supporter l’insupportable uniquement pour ne rien changer à nos habitudes.

Nous y voici

Maintenant c’est à vous de prendre conscience de votre situation et d’y apporter les changements qui vont améliorer votre vie et celle de vos proches.

Même le plus long chemin commence par un premier pas, osez-le faire dès maintenant.

Bonne route !

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Le succès, il commence où ?

Il y a autant d’interprétations, que d’êtres humains

Chacun de nous le définit d’une autre manière, et en fonction des priorités qu’il se fixe dans sa vie. Si pour une grande partie l’argent tient le haut du pavé, pour d’autres c’est la réussite socioprofessionnelle ou encore familiale qui peut primer.

Je peux affirmer, sans grand risque, que chacun d’entre nous définit le succès de manières différentes en fonction des priorités qu’il s’est fixé.

Si je transfère le mot succès sur une startup, nous nous trouvons exactement devant le même dilemme… 

Seule certitude, ceux pour qui l’argent et la réussite sociale sont les principales motivations, la probabilité de passer par des moments difficiles semble programmé.

Plusieurs sages l’ont dit bien avant nous

Il est bon de connaître la destination de son voyage. Le plus important, cependant, c’est d’aimer le chemin qui y mène.

À quoi bon avoir du succès, si vous n’éprouvez aucun plaisir à ce que vous faites ? Autre question : peut-on toujours utiliser le mot succès dans ce cas ? 

Nous y voici, à l’interprétation du… succès.

Et vous, comment définissez-vous votre succès ?

Finalement, c’est la seule chose qui compte. 

Personne n’est en mesure de vous le dire, même s’il y a de très nombreuses personnes qui tentent de vous faire croire qu’ils le savent. Pires, qui tentent de vous le faire prendre pour argent comptant.

Savoir est un bout du succès

Il est essentiel, voire indispensable, de faire un dessin de son propre succès. 

Ainsi, vous serez également plus à même de laisser de côté les nombreuses sollicitations et autres fausses pistes qui vous seront proposées sur votre chemin du succès.

Y réfléchir, de temps à autre, semble être un bon plan

Savoir où nous voulons aller, et ce que nous voulons atteindre, va nous permettre de célébrer nos succès. Nous faire prendre conscience où nous allons réellement. Démontrer si nous ignorons une partie ou tout sur le sujet.

Dessinez le chemin vers VOTRE succès

Contentez-vous en aucun cas de suivre les chemin des autres et, mettez tous les atouts de votre côté pour célébrer des succès à votre image.

Essayer c’est le premier pas, d’autres suivront…

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Décidez, sautez à l’eau !

« Une fois que ma décision est prise, j’hésite longuement. » Jules Renard

Une invitation, d'un pote, arrive à l’instant

Thomas doit se décider dans les 48 prochaines heures, s’il va participer à la start-up week-end qui aura lieu dans moins d’un mois.

Quelle galère !

Plein de doutes, hésitant et craignant la réaction de l’assistance envers son projet, il est loin de savoir ce qu’il va faire.

En même temps, il sait qu’il doit participer à ce genre de manifestations, s’il entend se faire un avis sur la viabilité de son produit et d’une éventuelle future start-up.

C’est surprenant, car il reste convaincu que son idée est excellente et qu’il a de très bonnes chances de réussir. En même temps, à force d’entendre son entourage proche lui dire : Thomas, tu es un rêveur, cela ne fonctionnera jamais, il se pose de nombreuses questions. Qui a raison, lui ou les proches qui essayent de le dissuader ?

Un vrai dilemme, qui lui semble sans fin.

Un scénario très fréquent

Thomas fait partie des nombreuses personnes qui aimeraient se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat. Le doute, qui accompagne la plupart des personnes qui décident de faire ce pas, peut se comprendre. Car rien — ou très peu de choses — n’est fait dans le monde de la formation, pour nous préparer à cela.

Nous sommes plutôt « formatés » pour devenir des bons salariés. La phrase : travaille bien à l’école, apprend un bon métier, et trouve-toi un employeur solide et sérieux, est encore en vigueur dans bien des foyers.

Peut-être qu’il est à présent temps de changer ce slogan qui est plus qu’obsolète.

Loin de moi de penser que chacun d’entre nous est prédestiné à devenir entrepreneur. Ce qui n’est cependant nullement un argument suffisant pour laisser de côté cette éventualité.

Notre système d’éducation pourrait revoir sa copie

C’est en intégrant de nouvelles matières, qui donnent les outils pour rendre la population plus autonome et encline à créer de nouvelles entreprises, que les choses peuvent changer à long terme.

Je suis un gagneur qui veut créer

Cette mentalité devrait faire partie de notre vie, dès notre plus jeune âge. De savoir que nous pouvons avoir un ou plusieurs échecs, devrait également être inscrit dans notre cerveau et être considéré comme normal.

Dans un monde où seul le succès compte, nous sommes très loin de cette réalité.

Pouvons-nous être satisfaits avec la situation actuelle ?

Pour ma part, je reste convaincu que chacun d’entre nous peut faire bien plus. Avoir plus de plaisir dans ce qu’il fait, et trouver de nouveaux chemins… 

Maintenant, c’est le bon moment

Mettons tout en œuvre pour créer une nouvelle génération de jeunes, qui vont changer le paysage de ce monde. Qui partent avec une vision claire, et une immense envie de créer quelque chose de nouveau et de durables?

Chacun de nous peut y contribuer. Faisons le premier pas, et demandons plus à notre système scolaire et de formation professionnelle.

Vous avez des idées, comment faire changer les choses, merci de nous en faire part avec un commentaire ou en m’envoyant un courriel.